Hollande ose donner des leçons de fiscalité !

S’il y en bien un qui devrait se taire, et la fermer une bonne fois pour toute, c’est bien lui !
Depuis son pupitre du « World Knowledge Forum » à Séoul (Corée du Sud), François Hollande a eu le culot de déclarer ce lundi 16 octobre que « si dans un pays l’idée s’installe qu’il y a une fiscalité allégée pour les riches et alourdie pour les plus modestes ou les classes moyennes, alors c’est la capacité qu’il a à se mobiliser pour son avenir qui se trouve mise en cause »…
Comme Hollande semble avoir la mémoire aussi courte que ses idées, Contribuables Associés lui rappelle quelques chiffres :
- Durant son quinquennat, jamais les contribuables français n’auront autant payé : les prélèvements obligatoires atteignaient 914,7 milliards d’euros en 2012, ils dépassent les 1 000 milliards d’euros en 2017 : une augmentation de 85 milliards d’euros !
- Sur ses deux seules premières années à l’Elysée, 2012 et 2013, les entreprises ont dû payer 15,5 milliards d’euros d’impôts supplémentaires, avant un rétropédalage typique de l’instabilité fiscale à la française…
- La fiscalité portant sur les familles a augmenté de 31 milliards d’euros entre le début du quinquennat et 2016. La charge fiscale pesant sur les familles est ainsi passée de 14,5% à 16% du PIB entre 2011 et 2016.
- Son amateurisme oblige désormais l’État à devoir rembourser aux grandes entreprises 10 milliards d’euros en raison de la taxe de 3% sur les dividendes, mise en place en 2012, que le Conseil constitutionnel a invalidée.
Notre niveau d’imposition insupportable est la conséquence du poids gigantesque des dépenses publiques.
Avec Hollande, les dépenses publiques ont explosé, dépassant de près de 30% leur niveau de 2006. Notre pays s’est endetté de 695 millions d’euros supplémentaires chaque jour. Avec son bilan catastrophique, les contribuables ne peuvent que lui remettre le bonnet d’âne de la gestion publique !
Même parti, François Hollande reste toujours aussi gourmand avec l’argent des contribuables ! Sa fondation bénéficie de 8,5 millions d’euros d’argent public.
Le programme fiscal d’Emmanuel Macron ne peut toutefois pas satisfaire les contribuables : hausse de la CSG qui pénalisera les retraités, impôt sur la fortune immobilière qui alourdira la charge des propriétaires, notamment…
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Réécoutez cette chanson parodique sur François Hollande : « Je taxe. Je taxe soir et matin. Je taxe sur mon chemin…! » :
Les impôts ne suffisent pas à réduire l’endettement du pays, mais par contre ils continuent d’engraisser les hommes politiques (et toutes les administrations qui méritent tellement ce luxe … leur performance et le niveau de service rendu aux français vaut vraiment le sacrifice …). Ce cher monsieur Mélenchon qui tappait récemment sur la suisse (la vilaine suisse …), n’a-t-il pas honte … une belle fortune personnelle amassée grâce à qui ?? Il a sûrement eu la vie dure et un travail pénible … Mais au fait, qu’a-t-il fait pour la France, pour redresser le pays ?
@ Jamas. L’incompréhension vient sans doute de ce que vous parlez état stable, je vous répond transitoire à la fermeture des frontières.
A Jamas.
Essayer de vivre à l’abri de nos frontières nous ferait perdre en pouvoir d’achat de manière importante: c’est la théorie économique classique; en pratique pour rééquilibrer notre commerce extérieur il faudrait diminuer nos coûts à l’exportation, et renchérir nos importations, avec quand même une difficulté on ne vend que ce que l’on produit…A contrario l’Allemagne achète beaucoup pour son industrie, et exporte des produits finis: c’est un pays très ouvert sur le monde qui utilise habilement les avantages compétitifs de ses voisins plus ou moins lointains.
Pour la fiscalité elle doit ne semble t il d’abord permettre à la nation de vivre, à défaut de prospérer; et de ce point de vue la manière dont nous surchargeons nos entreprises et leur main d’œuvre est suicidaire. Cette manière de faire permet de diminuer l’impôt sur les personnes physiques, donc favorise le consentement du peuple; mais à trop charger la barque elle coule, ce qu’à l’étranger on comprend , et accepte ,mieux qu’ici.
La Suisse, la Norvège, le Canada, l’Australie, l’Afrique du Sud, Israël pour ne citer qu’eux sont des pays qui maîtrisent leurs frontières propres, leur monnaie propre, leur fiscalité propre, leur économie propre. Et ce ne sont pas des réserves d’indiens ou des planètes en lévitation pour autant.
les frontières ont de tout temps été perméables. Les frontières peuvent être un atout, qui peut rapporter plus qu’il ne coute… s’il est exploité savamment.
Vous ai je écrit le contraire? Dans notre cas , avec notre niveau de vie au dessus de nos moyens d’où la dette, remettre des douaniers et des droits de douane ce serait, je persiste ,beaucoup perdre en pouvoir d’achat. Ce qui est d’ailleurs cohérent avec le fait que toute augmentation de notre pouvoir d’achat provoque une augmentation de nos déficits.
J’entends que M. Sapin, le deuxième de la paire , lance une pétition pour connaître ISF des plus riches, question de bien exciter envie et jalousie ; oubliant totalement cette vieille maxime » la politique est l’art de transformer les vices privés en vertus publiques ».
Jusqu’à quand allons nous tolérer que ces deux là enveniment un débat qui n’en a pas besoin? Car pousser ainsi les français à la division, à la haine des plus riches,… ne fait qu’aggraver un travers déjà trop évident de la société française, et qui lui porte clairement préjudice.
Notre nouveau président a, dit il, compris ce problème fondamental, hélas ni son discours ,ni ses actions , se sont en phase avec cet objectif:
– fallait il supprimer l’ISF ou simplement modifier la définition des biens échappant à cet impôt stupide (car les biens professionnels n’ont jamais, Dieu merci ,été soumis à cet impôt)? En plus cela aurait été une simplification significative d’un texte administratif. Enfin une!
– fallait il supprimer la taxe d’habitation pour une majorité de français, augmentant ainsi le nombre de ceux qui peuvent demander des services sans risquer d’avoir à contribuer à la charge commune? Non, et l’on se demande comment toutes ces exemptions peuvent être jugées constitutionnelles, car 80% des français n’auraient aucun moyen de contribuer ? Et puis pour diviser le français , c’est un truc formidable! Comment les tout nouveaux députés ont ils pu voter cela? En étant ailleurs: ils ne sont, déjà, que 80 à 90 à voter le budget!
– il fallait réussir à intéresser ces nouveaux élus à leur travail, il ne l’a pas fait. Inutile espérer dans ces conditions que les français cessent de rejeter leur personnel politique.
Alors j’espère, qu’enfin, une voie connue va s’élever pour appeler au calme, et à la cohésion, dans l’effort qu’il y a à faire pour retrouver des fondamentaux sociaux et économiques, raisonnables .
Quatre remarques sur les taxes locales:
Comment faire fonctionner la démocratie locale, si les exécutifs locaux reçoivent leurs moyens financiers de Paris? C’est déjà pas brillant, pourtant!
L’argument est l’injustice de la taxe d’habitation, mais sa sœur foncière est juste?
L’autre argument est de redonner du pouvoir d’achat. Mais, on le sait tous , ce pouvoir d’achat ira aux chinois sous forme de jouets somptueux pour les gosses , il ira aux asiatiques qui nous vendent tablettes ,et téléphones ,dont nous n’utiliserons que 1/10 des capacités,….
Et puis ,puisque pour être élu il faut baisser stupidement les impôts individuels, ne fallait il pas profiter de la baisse de ces impôts locaux pour mettre à jour leurs bases de calcul?
-La suppression de la taxe d’habitation a quelque part pour mérite de supprimer de facto l’inégalité inhérente à l’ancienneté de l’évaluation des bases locatives jugée discriminante (la grille d’évaluation date de 1970).
Par ailleurs cette suppression aura également pour mérite je l’espère de voir les élus locaux se creuser un peu la tête pour savoir comment faire des économies sans toujours systématiquement taper sur le maillon faible, savoir le contribuable local, en augmentant les impôts locaux dès qu’ils se donnent un besoin d’argent quelconque (du personnel en plus, des équipements publics sous utilisés en plus, des aides locales clientélistes).
Pour l’ISF pourquoi ne pas étendre l’ISF à tous les avoirs, avec un plafond bas (exemple : 200 000 €.) avec un taux proportionnel ou progressif sur une base rabaissée pour éviter de payer plus que le taux de rémunération moyen des valeurs mobilières (exemple : 0,5%) ?
En supprimant parallèlement la majorité des niches fiscales et la quasi totalité des tarifs d’aides nationales ou locales tous azimuts à la carte, on aurait ainsi un impôt sur le revenu progressif à étendre à la majorité de la population (contre moins de 50 % aujourd’hui) et un impôt sur le capital (proportionnel ou progressif) touchant une grosse partie de la population et point barre pour l’état. Ca serait clair, lisible, admissible par les français qui ne comprennent plus rien à la fiscalité de leur pays (y compris d’ailleurs les fiscalistes eux mêmes).
Ne comptez pas sur un effort des élus: ici la démocratie consiste à dire « oui » à toutes les demandes pour être réélu; et quand il est impossible de dire « oui », c’est à cause des autres! Ils vont donc taxer, via la taxe foncière les riches parce qu’ils sont les moins nombreux , ce qui va provoquer une baisse du prix du logement ,une hausse des loyers ,et la raréfaction des locations.
Mais que depuis 1970 l’état a été incapable de tenir à jour ses propres évaluations pose quand même une vraie question, on retrouve cette incapacité dans la répartition des fonds de péréquation. Est il acceptable d’être gouverné par un machin qui fait preuve d’une telle incapacité? Une bonne campagne de communication sur ce sujet serait utile pour réveiller nos sommeilleux au pouvoir, au lieu de cela on nous explique que nous sommes irréformables!
Pour l’ISF on trouve effectivement un problème du même type: à l’origine le prélèvement est inférieur à l’inflation, on taxe donc une rente; maintenant c’est très différent, plus d’inflation;IIl n’en reste pas moins que le principe de cet impôt est stupide du fait qu’à l’étranger il est peu pratiqué, donc le capital fuit. Là encore qui prend la peine d’expliquer cette évolution historique, qui n’est pas bien difficile à comprendre?
Effectivement la question de l’inexistence de l’ISF à l’étranger (mais sauf en Suisse sous une forme différente + quelques autres pays quand même, eh oui, la Suisse !) pose un problème à l’heure où tout navigue à la vitesse de l’éclair.
Bon, dans le raisonnement de base, soit on est contextuel, soit on pense fiscalité juste.
Si on fait abstraction de ce qui nous entoure, moi je verrais bien 4 ou 5 impôts nationaux, une fois après avoir supprimé toutes les niches, les régimes d’exception, les accommodements divers et variés dont notre fiscalité regorge et qui rendent le système ubuesque :
-1 impôt sur le capital, proportionnel ou progressif, généralisé au plus possible,
-1 impôt sur le revenu, progressif et généralisé au plus possible,
-1 impôt sur les successions, parce qu’hériter de parents riches et hériter ou ne pas hériter d’un pauvre hère, ça fait une différence pour le jeune ou le moins jeune qui démarre ou progresse dans la vie,
-1 impôt sur les sociétés, à calquer avec ce qui se passe à l’étranger là pour le coup,
-et enfin un impôt sur les plus-values, dégressif en fonction du temps de détention du bien vendu.
Voilà. En gros on a fait le tour. Peut-être quelques petits »trucs » subalternes. mais dans l’ensemble, si la grande reforme fiscale qu’on attend depuis belle lurette pouvait se concentrer là dessus, ça serait déjà pas mal.
L’ennui est qu’il est impossible de faire abstraction des autres, cela conduit à des erreurs énormes. J’écoutais hier les beaux yeux de Clémentine Autin, je voudrais lui donner raison , mais impossible elle raisonne comme si nous étions seuls au monde, alors tout devient aussi faux que quand Mélenchon raisonne sur les taxes prélevées sur les salaires en oubliant qu’il faut d’abord payer les salaires!
Cela dit même en autarcie, un gouvernement qui est incapable de tenir compte des évolutions sur 50 ans (moins pour l’ISF) , ce n’est pas possible.
Impossible de faire abstraction des autres, certes, bien que les frontières soient faite pour quelque chose, pour se protéger justement. Dans le passé vis à vis des agressions physiques, aujourd’hui vis à vis des agressions économiques, culturelles, environnementales au sens général…
Et impossible également d’ignorer la justice sociale ou sociétale. La devise de notre pays reste quand même : »Liberté-Egalité (ou plutôt équité)-Fraternité ».
Et la fiscalité a un rôle aussi à ce titre. Dans cette affaire il faut un peu allier les contraires, si tant est que cela puisse se faire.
Avec la fiscalité des autres, une chose est sure, on ne pourra pas équilibrer nos budgets publics dans leurs fonctionnements actuels. Il faudra réduire les dépenses, à coup sûr. Et avec nos dépenses publiques actuelles, nous ne sommes plus compétitifs.
A la limite, peu m’importe la voie retenue si elle penche plutôt d’un coté ou plutôt de l’autre pour peu que le pays soit administré de manière pérenne, c’est à dire avec des comptes publics équilibrés et viables sans obérer sans cesse le futur.
Que cela concerne Hollande ou ses prédécesseurs, ce qui m’interpelle à chaque fois c’est l’absence de sanction envers ces personnages. Ni coupables, ni responsables… Alors… à qui demander des comptes ?
Bizarre la mentalité dans ce pays !!!
Sanction il y a eu: ils ont quasi tous dégagé.
là ou cela devient intrigant est que cela ne change pas grand chose: nos députés tout neufs déconnent comme les vieux roublards d’avant, et ce président qui devait tout changer en fait ne touche à rien de ce qui concerne la fonction publique.
Une conclusion devrait s’imposer dans l’esprit des français: ce ne sont pas les ministres ,ni les parlementaires qui gouvernent.
Mais si vous pensez à des sanctions personnelles de nos politiques, c’est impossible: nous leur déléguons le pouvoir de nous gouverner, ils ne peuvent être jugés pour l’avoir fait, bien ou mal c’est une affaire d’opinion.
Les commentaires de Mr Hollande sur la politique de son successeur sont à vomir. Je dis clairement que ces joutes oratoires sont une honte; et la réponse du porte parole actuel qui parvient à parler de » cadeaux aux entreprises » ne fait que jeter de l’huile sur le feu.
Bien sur C.A. a complètement raison : F. Hollande a taxé, y compris hors la constitution à priori puisqu’il va falloir en ristourner aux entreprises.
Mais le pire du pire, c’est que ça n’y suffit pas. Toutes ces taxes, tous ces impôts ne suffisent pas à équilibrer les comptes publics, d’état notamment.
Pour être parfaitement clean et respectueux vis à vis des générations futures il faudrait encore taxer et imposer bien plus que ce qu’a fait F. Hollande.
Je sais, on peut tomber des nues en lisant cela.
40 ans d’incurie (F. Mitterrand, J. Chirac, N. Sarkozy, F. Hollande sont à mettre dans le même panier), ça se paie très très cher !
Mais c’est la réalité, incontestable, mécanique, mathématique, implacable.
Mais comment voulez vous que les impôts suffisent un jour, quand après avoir donné de l’avancement aux chefs qui ont imposé une garde statique dans un carrefour que tout le monde savait sous pouvoir des délinquants, ce qui s’est fort mal terminé, on augmente les effectifs sans rien changer d’autre?