Voici comment économiser 50 milliards sur le budget de l’État en 2018

«L’objectif de cette étude consiste à identifier les coupes budgétaires réalisables dès le prochain budget de l’État, celui de 2018, sans déstabiliser l’économie, accroître la pauvreté ni rogner sur les fonctions régaliennes. Nous n’abordons pas les réformes structurelles, qui doivent, bien sûr, être mises en oeuvre, mais qui mettront plusieurs années avant de produire leurs effets. Il s’agit ici de baisses de dépenses immédiates permettant au nouveau gouvernement de se donner des marges de manœuvre significatives.
Nous arrivons au chiffre de 50 milliards d’euros d’économies, ce qui permet tout à la fois de réduire le déficit et d’offrir de conséquentes baisses d’impôts et de taxes, soit un vrai « choc fiscal » capable de relancer l’économie et la création d’emploi, ainsi que de restaurer la confiance et l’optimisme.
La « rigueur » est supportée depuis trop longtemps par les ménages et les entreprises. Au tour de l’État ! Avec cet effort important réalisé par les administrations dès 2018, et ces résultats concrets
sur la feuille de paie et dans le compte de résultat de l’État, c’est l’acceptabilité des réformes qui en sortira renforcée, pour qu’enfin la France retrouve une économie saine et dynamique. »
Philippe Herlin
Les cinq principaux postes d’économies réalisables en 2018 sur le budget de l’État
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Aides personnalisées au logement (APL) : – 15 milliards d’euros, sans léser les locataires
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Transferts financiers de l’État aux collectivités territoriales : – 7 milliards d’euros pour stopper la course folle des dépenses
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Régimes sociaux et de retraite : – 5 milliards d’euros car les Français n’ont pas à payer une sur-retraite à tel ou tel
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Lutte contre le changement climatique : – 3,8 milliards d’euros
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Aides à l’emploi : – 3,5 milliards d’euros car ce n’est pas l’argent public qui créé l’emploi
Cette étude de Contribuables Associés détaille également les coupes budgétaires réalisables dans la politique de la ville, l’aide publique au développement, la politique de l’immigration, les DOM-TOM, le financement des associations, l’aide médicale d’État (AME)…
- 50 milliards d’euros d’économies sont possibles dès 2018 sur le budget de l’État, sans tenir compte des réformes structurelles qui viendront ensuite.
- On entend souvent des observateurs remarquer ou des députés déplorer qu’ils « reconduisent 95% du budget et décident sur seulement 5% ». Nous montrons ici que c’est faux, de larges économies sont possibles sans que les Français en pâtissent.
- La situation du budget de l’État est catastrophique : pour 2016 son déficit a été de 30,5%, et non pas « proche de 3% du PIB » comme on l’entend trop souvent. Il est urgent d’agir.
- Des économies sont possibles sans toucher aux fonctions régaliennes. L’État s’est arrogé des missions coûteuses dont la légitimité peut et doit être remise en cause.
- Se donner des marges de manœuvres budgétaires importantes dès 2018 permet de commencer à réduire le déficit tout en baissant les impôts, de relancer l’économie et de restaurer la confiance. Il sera ensuite d’autant plus aisé d’enclencher les réformes structurelles.
Découvrez comment il est possible d’économiser 50 milliards sur le budget de l’État : lisez l’étude en cliquant sur l’image ci-dessus
Pour moi cet article est de la pub: on fait comment pour lire le texte de l’auteur? On envoie 8 €? A Macron aussi?!
Faire un réduction conséquente des déficits et réduire en même temps les impôts et taxes, j’ai quand même un peu des doutes… et des scrupules car c’est nous qui avons déconné et qui devons payer, pas les générations futures qui n’ont rien demandé.
Faire des réductions d’impôts et taxes le jour où on s’approchera du zéro déficit, là je dis oui.
Ensuite faire une diminution des dépenses publiques doit passer par une diminution ou suppression du niveau de prestations publiques offertes dans tel ou tel domaine ( école, santé, administrations du quotidien, armée, législation…) moi je vois le problème comme ça. Il faut appeler un chat un chat.
Le leitmotiv consistant à dire qu’on va faire mieux avec moins parce qu’on est plus intelligent aujourd’hui que les prédécesseurs, je n’y crois pas beaucoup, pas avec 70 milliards €. de dettes publiques annuelles.
Et il est sain que l’état ou les collectivités publiques d’une manière générale ne s’occupent pas de tout dans un pays. Aujourd’hui dès qu’un citoyen a un petit bobo ou un petit besoin, la puissance publique est derrière pour intervenir et chapeauter l’histoire à grand renfort de moyens. En bien, non !
Diminuons l’interventionnisme public, nos déficits diminueront parallèlement.
Je présume que le bouquin de Ph. Herlin que je n’ai pas lu va globalement dans ce sens.
Vous avez tout à fait raison de douter beaucoup à la réduction des impôts simultanée à celle des déficits. Les 80 Mds de déficit annuel du commerce extérieur sont d’ailleurs insensibles à tout ce qui n’est pas diminution des charges sur le travail; ce déficit serait réduit par une augmentation de certains taux de TVA.
Faire 250Md d’économies par an sans réduire le niveau d’administration du pays ,est faisable puisque nos voisins le font. Pensez simplement au nombre d’équivalents temps plein que des mesures simples permettent de gagner (jour de carence, retour aux horaires réglementaires).Mais il faudrait que l’exécutif devienne opérant; sur ce sujet je ne puis m’enlever de la tête que si nous avons tant de manifestations brutales, c’est en partie parce que notre état ne se bouge les méninges que lorsqu’il y est totalement obligé.
Pour illustrer votre propos: je viens de répondre à un questionnaire départemental nous demandant quels sont nos besoins non satisfaits, avec une belle liste de suggestions pour palier notre imagination défaillante! Bien entendu tout est gratuit…et ce département est à droite!!
Certes, au printemps dernier, au moment de l’élection présidentielle, j’étais effectivement plus favorable à l’augmentation du taux de TVA, prônée par F. Fillon et de nature à mieux lutter contre la concurrence déloyale internationale, qu’a l’augmentation du taux de CSG prônée et retenue aujourd’hui par E. Macron.
Mais il reste que 70 milliards €. annuels de dettes publiques qu’il faudra bien combler le plus vite possible indépendamment des fameux 3% brandis en forme de leurre, c’est énormissime et ça ne se trouve pas sous le sabot d’un cheval.
La lutte contre les excès du fonctionnement du quotidien des administrations publiques certes réels (absentéisme, jour de carence, jours de congés exceptionnel accordés par le bon prince présidant aux destinées de la puissance publique concernée, etc…) n’y suffiront pas.
Songez par exemple que le non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite instauré par N . Sarkozy en 2007, n’amenait qu’une économie brute de 1 milliard €. annuel, soit 500 millions €. nets une fois la réversion d’une partie de l’économie réalisée en direction de l’augmentation de la rémunération des fonctionnaires demeurants.
Et 70 milliards €., c’est 140 fois la feue mesure !
Tout cela est vrai; et je ne dis pas que ce sera facile. Mais il faut raisonner en dynamique, dès que la machine à produire fonctionnera un peu mieux, tout change, moins de chômage, plus de rentrées fiscales, moins de drame coté retraites… Le seul vrai problème est de passer les blocages idéologiques d’une société qui cultive l’idée les luttes comme on rêve du bonheur, et qui ne veut que l’égalité en même temps que les régimes spéciaux: il faudra des trésors de conviction pour obtenir que nos infirmières fassent ce que font leurs homologue étrangères, pour traiter les cliniques privées comme les hôpitaux publics, pour accepter lorsque c’est moins cher, de faire balayer les écoles par le privé, etc… et pour faire de nos syndicats de vrais partenaires dans les entreprises!
Tout a fait d’accord
gaspillages inadmissibles ,digne des pires « républiques » bananières!!
Et à quand un point sur les économies réalisables dans le monde préfectoral (Préfecture & Sous-Préfectures) ?
Gaspillage permanent avec les frais de représentation, déplacements personnels avec le véhicule de fonction (sans parler de ceux qui font acheter une nouvelle voiture à leur arrivée parce que le modèle existant ne leur plaît pas), prime de déménagement au Préfet muté alors que c’est le camion et le chauffeur de la Préfecture qui assure le transport sur la nouvelle affectation, etc. etc. etc. …et j’en passe, il y en a trop à dire… C’est du vécu ;o))
@Ancien. tout à fait d’accord avec vous. Contribuables Associés milite pour la suppression des sous-préfectures. Nous avions lancé une campagne à ce sujet en 2012 : http://www.contribuables.org/2012/09/sous-prefectures-des-millions-deuros-gaspilles-en-pure-perte/
Fallait il passer une commande de TGV idiote à l’usine de Belfort, pour un an après marier Alsthom et Siemens? Il me semble que c’est un bel exemple de gaspillage! Et que dire du refus d’ Alsthom de chercher une alliance à l’Est?
Mais l’action des maires aux C.A. des hôpitaux publics ne mérite t elle pas aussi d’être classée « gaspillages »?
Supprimer les gaspillages à loger les djihadistes dans des hotels trois étoiles (3000€ par mois sans compter RSA et autres), ou mieux dans des résidences de standing (comme il y a quelques mois au Morne Rouge en Martinique, 10000€ par mois plus deux gendarmes affectés à sa protection soit au bas mot 2×3500€ par mois, total: 204000€ par an sans compter le transfert en hélicoptère, l’argent de poche et la CMU) tout cela pour des terroristes patentés et qui revendiquent leur action. Alors la lutte anti-terroriste c’est vraiment des bobards au frais des cons tribuables.
Les millions de subventions aux soit disant associations de déradicalisation.
Les dizaines de milliards en subventions pour les logements en zones de non droit qui sont régulièrement saccagés et incendiés par les racailles.
La racailles est subventionnée plein pot, ceux qui font tourner l’économie sont rincés, pas étonnant que les fleurons industriels encore restants disparaissent.
je trouve cette étude utopique et fantaisiste .Que ce Monsieur prenne rendez vous avec Mr MACRON pour lui proposer ses solutions.
Ne faites pas rêver le citoyen avec une étude de plus facturée 8 euros
Et Pourtant c’est si simple :
Arrêt de toutes subventions
Suppression des régimes spéciaux (plus de faveur accordés aux journaleux)
Arrêt total de toute immigration pendant 50 ans
Mettre le chômage au niveau du RSA et supprimer le RSA
Réduction du nombre de ministres à 2 (sécurité intérieure et aux frontières)
Diminution de 75-90% des retraites/salaires des députés et autres hauts fonctionnaires. (Etre au service de la nation doit être un sacrifice)
Réduction de 50% des fonctionnaires.