Le journaliste lèche-bottes Bruno Roger-Petit recasé comme porte-parole de l’Élysée

Durant la campagne présidentielle, Bruno Roger-Petit avait signé de très nombreux éditos pour mettre en avant la candidature d’Emmanuel Macron. Quelques exemples :
- « Pourquoi Macron n’est pas le candidat des médias ? » (30 janvier 2017)
- » Pourquoi la campagne de Fillon devient vraiment dangereuse ? » (13 mars 2017)
- « Mélenchon et Hamon: la faute morale et la faute politique face à Macron » (24 avril 2017)
- Taxe d’habitation: pourquoi Macron doit privilégier l’aile gauche d’En marche (11 juillet 2017)
- « Pourquoi le vote Hamon est inutile et dangereux ? » (20 février 2017)
D’après le communiqué de presse de l’Élysée, « il aura pour mission de relayer la parole publique de l’Elysée, et utilisera pour ce faire tous les moyens à sa disposition, notamment le compte twitter de la Présidence. » Ce recasage récompense un véritable journaliste « lèche-bottes », qui avait fait partie des invités à la Rotonde après le premier tour de l’élection présidentielle…
Ce poste n’a existé qu’une seule année, entre mai 2007 à mars 2008, pour David Martinon, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Bruno Roger-Petit ne connaîtra aucune grille de salaires officielle. Selon les chiffres de l’ancien député socialiste René Dosière, la rémunération moyenne des collaborateurs ministériels s’élevait à 7.624 euros en 2016, ce montant pouvant varier du simple au double selon le cabinet concerné. Bruno Roger-Petit est donc grassement récompensé pour sa « pseudo-objectivité revendiquée »…
On va rigoler avec Bruno Roger-Petit pic.twitter.com/gnmaRtPLXT
— Julien Le Clézio (@JulienLeClezio) 29 août 2017
Ce recasage de Bruno Roger-Petit, payé par les impôts des contribuables, intervient peu après la nomination de Ségolène Royal comme ambassadrice des pôles…
…
Journaliste lèche-bottes : vous y allez fort !
C’est vrai,la plupart des journalistes fait dans le politiquement correct, est dans la pensée dominante sans trop réfléchir. J’en vois plein à la télé.
Mais journaliste lèche-bottes, le qualificatif fait un peu dédaigneux… sauf si l’intéressé que je ne connais pas est vraiment servile et aux ordres.
@ C A
Le qualificatif utilisé me choque.