« Pause fiscale » : mensonge d’Etat
« Dieu se rit des hommes qui chérissent les causes dont ils déplorent les effets. » (Bossuet)
Il y aura, de toute façon, des baisses « naturelles » de dépenses : baisse du taux d’intérêt moyen versé sur les emprunts d’État ; baisse des crédits aux Anciens Combattants, qui sont de moins en moins nombreux ; baisse grâce aux départs en retraite des fonctionnaires, remplacés par des jeunes embauchés à un salaire inférieur. On pourrait aussi diminuer sensiblement les crédits des « opérateurs de l’État » (Météo France, CNRS, etc) qui ont augmenté de 15 % depuis 2007.
Mais ces baisses naturelles vont être compensées par des hausses substantielles, au vu de la politique actuelle :
– les salaires des fonctionnaires seront à nouveau augmentés (« mesures catégorielles », « glissement vieillesse technicité », promotions individuelles, etc) sans que leurs effectifs soient diminués
– le budget du ministère du Travail sera augmenté de 6,7 % (il faut bien faire baisser les statistiques du chômage par l’accroissement d’emplois publics inutiles et sans avenir baptisés « emplois d’avenir »)
– les crédits de l’Outre-mer et de l’immigration continueront à monter sans justification autre qu’électorale…
Le seul « effort » précis qui nous est annoncé sera une diminution des subventions aux collectivités locales, mais rien n’interdira à celles-ci de se rattraper par des hausses de leurs impôts !
Les dépenses totales de l’Etat continueront donc à augmenter, et les impôts d’Etat encore plus : la TVA, l’impôt sur le revenu des familles nombreuses, des parents d’enfants scolarisés, les droits de mutation et ceux sur les dividendes et intérêts. Les cotisations pour la retraite augmenteront. Après 60 milliards d’augmentations d’impôts et 84 taxes nouvelles en deux ans, et malgré les déclarations du ministre des Finances sur le « ras-le-bol fiscal » et celles du Président sur la « pause fiscale », en 2014 comme chaque année depuis 40 ans, la France verra augmenter ses dépenses publiques et ses impôts.
Et on continuera à déplorer notre perte de compétitivité, responsable d’un chômage croissant !
Alain Mathieu, président d’honneur de Contribuables Associés
N.B. :
« Pause fiscale » en 2014 ? Au contraire, la pression fiscale sur les ménages sera supérieure à celle qu’ils ont déjà subi en 2013 !
Pendant ce temps, les Pays-Bas annoncent la fin de l’État providence… L’État providence de la seconde moitié du XXe siècle est devenu intenable dans sa forme actuelle.
Fiscalité : gueule de bois pour tous les contribuables
Matraquage fiscal : les contribuables témoignent
Moi je suis pour la division par 2 (au minimum) des niches fiscales. Tout cela devient ridicule. Halte au pouvoir des lobbies divers et variés et des gens d’influence qui grenouillent dans les couloirs des palais de la république.
Par contre je pense que les taux d’IRPP ne vont pas assez haut.
Dans le cadre d’une réforme globale je prêcherais volontiers pour les taux progressifs suivants :
-5%, puis 10%, puis 20%, puis 33%, puis 50% , puis 75%, voire plus.
Soit 6 tranches avec des taux clairs simples, des chiffres ronds.
Roosevelt l’a fait aux USA s’il vous plaît, dans les années trente, quarante.
Celui qui gagne 1 million € mensuel vit encore très bien avec 250 000€. chaque mois.
Tes taux simples sans aménagements de circonstance et qu’on n’en bouge plus à tout bout de champ.
Au delà de toute polémique politicienne, il faut avouer que malgré cette augmentation du nombre de contribuables, nous arrivons à 50% qui paient l’IRPP (en 2009, nous en étions à 44%). Grâce à prés de 500 niches fiscales (record mondial), c’est ainsi qu’une majorité ne paient pas d’IRPP ou ne paient pas ce qu’elle devrait. Une minorité (célibataires, couples sans enfant) n’ayant pas les moyens d’optimiser leur IRPP, paye le prix fort. Est-ce cela la justice fiscale?
Menteur, Menteur mes impôts viennent d’augmenter de 43,86%
Quand les fonctionnaires des impôts font leur propre loi, sommes nous encore en démocratie ? Quand le Conseil d’état, rejetant notre pourvoi pour manque de moyen sérieux, valide la discrimination du fisc envers les contribuables célibataires, il transforme un délit en droit opposable aux célibataires. Quelle absurdité ? Un salarié célibataire, selon le fisc, n’a pas le droit à la déduction des frais de double résidence quand, pour des raisons professionnelles, donc indépendamment de sa volonté, il ne peut établir son domicile prés du lieu de travail. Ce n’est pas ce que dit Monsieur le Président de la cour des comptes lors qu’il etait président de la commission des finances de l’assemblée nationale. Ce n’est pas ce que dit l’article 83 du code des impôts. Qu’à cela ne tienne, deux ministres du budget modifient la loi. De quel droit ? Le suivant n’a pas osé bougé lorsqu’il devient le nouveau président de la commission des finances de l’assemblée nationale. Forcément il est accusé de fraude!
Pour me soutenir dans mon combat contre des fonctionnaires et des ministres tricheurs, merci de signer ma pétition nationale que vous trouverez sur:
http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2013N43210
Concernant les augmentations des prélèvements, il en est une qui pourrait être décidée lors la prochaine Loi de Finances . Le gouvernement a, en effet, en projet de supprimer l’éxonération d’impôt, pour le salarié, portant sur la part de cotisations payées par l’employeur. 13 millions de salariés sont concernés, une paille!!!, et le « rendement « attendu dépasse le milliard d’euros.
On nous dit que c’est une niche fiscale : faux.
Depuis que l’ANI du 11 janvier 2013 a décidé de la généralisation de la complémentaire santé par les contrats collectifs, laquelle sera applicable pour toutes les entreprises au 1er janvier 2016, c’est une cotisation obligatoire, tout comme celles de sécurité sociale., ou de retraite.
A-t-on en projet, aussi, de nous fiscaliser sur toutes les cotisations obligatoires payées par les entreprises???
L’imagination de nos gouvernants est sans limite, on le voit bien…
Encore un menteur comme nombre de ses predecesseurs;monsieur prefere augmenter l' »assistanat »c’est plus populaire ,ça donne des voix( prime de rentree ou RSA)Quand il n’y a pas d’artgent ,on ne depense pas « à tort et à travers » Monsieur le President; apres le president des riches ,on a le president du « tout social » sauf pour les gens qui se levent le matin pour aller bosser