Quand les agents font grève, les contribuables payent l’addition

Les contribuables doivent subir la mauvaise gestion des transports transiliens (pannes, retards quotidiens, rames vétustes…), et des grèves à répétition.
La coupe est pleine ! Pour Contribuables Associés, un réel service minimum doit être garanti, au-delà des seules heures dites « de pointe ». Les usagers ne doivent plus être la variable d’ajustement pour des syndicats déconnectés de la réalité….
En simple compensation pour ces retards, la région Ile-de-France a offert un dédommagement de 10 euros aux usagers du RER A, et 20 euros aux usagers du RER B…
Cette obole ne compense pas la perte de matinées entières de travail, la garde d’enfants occasionnée, les rendez-vous professionnels manqués, le stress généré…
La grève des transports publics est une catastrophe économique pour de nombreuses entreprises ; elle est aussi une atteinte à la liberté de circulation.
Les abonnés #Navigo et #ImagineR usagers des #RERA et #RERB, dont les conditions de transports ont été fortement perturbées ces dernières semaines, pourront bénéficier d’un dédommagement à partir du 10 janvier 👉 https://t.co/tAG9wNTmG0 #TransportsIDF pic.twitter.com/fe8MEXhMmY
— Région Île-de-France (@iledefrance) 5 décembre 2017
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Contribuables Associés a réalisé un dossier sur la SNCF : « SNCF, ça déraille ! » à commander sur notre boutique en ligne sécurisée (5,50€)
Hors grève francilienne j’en ai encore appris une bien belle hier.
On souhaite en haut lieu refondre l’assurance chômage. Le chantier est ouvert. Bien, bien !
En me penchant un peu plus sur le sujet, j’apprends que la dette cumulée d’année en année de l’Unedic va atteindre les 37 milliards €. en 2018. C’est rien, une paille, un zeste de dette certainement !!
Autrement dit, si l’état éponge comme ça va certainement arriver, cela voudra dire que moi profession indépendante qui ne cotise pas à l’assurance-chômage, et qui n’y ait donc logiquement pas droit en cas de chômage ou baisse d’activité, je vais devoir au travers de mes impôts communs payer le chômage des bénéficiaires.
Tout ça parce que des irresponsables de gestionnaires de partenaires sociaux, patrons et syndicats ouvriers, auront mal administré l’Unedic et laissé filer ses déficits.
Bravo les clampins ! A mettre dans le même panier.
@ Jamas.
La caisse chômage est de droit privé, ses dettes sont garanties par l’état, et vous voudriez qu’il n’y ait pas de dette!! Tout est organisé pour qu’il n’y ait aucune gestion, aucun responsable; donc inutile de taper sur les partenaires sociaux qui « gèrent ».
Fillon voulait ne plus garantir cette dette. Il avait raison, cela aurait rendu les partenaires sociaux plus attentifs au chômage, même si une partie de celui ci tient à la difficulté de changer de lieu de travail en France. Mais je ne lui donnais aucune chance de réussir.
Macron lui veut étatiser, donc faire encore grossir l’état. Coté dette cela ne change rien: elle est déjà étatique. Coté syndicats on va vers encore plus d’irresponsabilité: ils n’auront aucun intérêt à agir pour réduire le chômage, donc s’attendre à encore plus de demandes d’augmentation de salaire, de temps libre,…Et comme il ne voudra pas licencier ,c’est encore plus d’effectif public. Nous sommes en plein socialisme .Comme pour le RSI, les syndicats vont faire semblant de ne pas être d’accord parce qu’il n’est pas bon de ne pas contester, mais cela restera totalement symbolique. Ni la dette d’état ni nos impôts ne vont baisser du fait de cette réforme!’.
Ouais bon, à vrai dire je me doutais un peu de la chose avant hier.
Mais, Unedic : 37 milliards €. de déficits cumulés, SNCF : 44, EDF, 37 aussi je crois, les hôpitaux publics : 29. Dans tous les coins la gestion publique ou parapublique est déficiente, pour ne pas dire irresponsable et assumée par des beaux en cravate qui eux arrondissent bien leurs comptes en banque personnels avec l’argent public. Leurs comptes personnels à eux ne sont certainement pas en déficits, j’en prends le pari.
Il n’y a peut-être que dans la gestion de l’eau dans les communes qui gèrent elles mêmes où le public tient la comparaison avec le privé. Ailleurs c’est la catastrophe.
Et pour revenir aux partenaires sociaux qui »gèrent » comme vous dites la boutique, je trouve un peu facile de les dédouanner. Ils ont au minimum un rôle de lanceur d’alerte, pas mezzo voce, mais haut et fort. S’ils constatent le fiasco, leur honnêteté intellectuelle et leur honneur ne seraient t il pas de ruer dans les brancards plutôt que de faire l’autruche ?
La culture du déficit public est partout. En parler est quasiment tabou.
F. Fillon avait raison de pointer du doigt cette gangrène au moment de la présidentielle. Le problème c’est qu’il a lui même touché au pot de confiture.
@ jamas.
Laissez tomber l’honneur et le reste, et relisez Machiavel: partout où c’est possible le laisser aller s’installe. Et croyez moi on trouve toujours un beau discours pour le cacher surtout si l’on est au pouvoir!
Pourquoi pas la présidence pour madame (Dati) ou un prince kata ri ou saoudien ? Ils sont riches puis’qu’ils investissement dans tous les pays d’Europe…et(plus) tout cela approuvé par les dirigeants européens, cela ferait peut-être taire les rassistes et les antiracistes…et tombait les frontières pour tous ces pauvres expatriés contre leur bon gres qui voudraient reste virent dans leurs baux pays.Mais j’ai bon espoir tout roulé bien pour eux il arrive et à leur trouver un emploi de pompier normal il n’y a pas de chômeur…quelques-uns (mais ils ne font d’exploit…ils ne sont chômeurs donc rien pour le jupitérien?
Si j’ai bien entendu les grévistes protestent contre les ordres qu’ils reçoivent. Faut il que le fonctionnement interne soit mauvais mauvais pour qu’ils ne soient pas parvenus à se parler pour résoudre ce problème! Et de ce j’ai entendu les grévistes ont raison de protester.
Et si la SNCF et le train étaient tout simplement un modèle dépassé, du début 20 ème siècle en gros, à l’heure des circuits courts, et de la dette tant financière qu’écologique laissée aux suivants comme le combine verbalement maintenant les jeunes générations ?
-SCNF : 44/45 milliards €. d’endettement public
-Trains qui pèsent des tonnes qui roulent encore au diesel pour certains,
-Raison d’être du train : les déplacements, qu’il faut nombreux et au loin pour rentabiliser l’affaire, le contraire des circuits courts en somme.
-Principe constructif : fonctionne sur des rails avec des tirefonds à pas de vis plus aléatoires fixés sur des traverses en chêne, et qui se débinent aux secousses sans cesse plus fortes, avec l’augmentation de la vitesse des rames. Dans le bâtiment il y a belle lurette qu’on a remplacé les solives en bois par des poutrelles béton.
-Personnels : arque boutés sur des avantages surannés, à l’heure de la concurrence mondialisée.
Que pèse le principe du service public pour tous face à cela, quand on sait que le train de toutes façons ne dessert pas la campagne ?
Correction :-à pas de vis plus qu’aléatoires-