Hollande fabrique des emplois avec vos impôts
Comprenez bien : ce n’est pas le matraquage fiscal, l’instabilité juridique, la défiance publique à l’égard des entrepreneurs, la montagne de lois inadaptées, la complexité administrative, qui ont créé 3 506 600 chômeurs. Non, c’est juste « pas de bol » !
Ce président nous prend vraiment pour des c…tribuables !
Il avait demandé à être jugé sur son bilan : regardons ensemble l’application de ses promesses.
Les rares emplois créés sont surtout des emplois subventionnés. Pas de réelle baisse du chômage, mais une diminution artificielle payée à grands coups de taxes.
Il faut en finir avec ces emplois subventionnés qui sont une perte pour l’économie, et qui coûtent trop cher à nous, contribuables.
Les contrats d’avenir, contrats de génération, « plan d’urgence pour l’emploi » ne font qu’augmenter le poids des dépenses publiques, et par là l’impôt des contribuables.
François Hollande fait juste sortir certains chômeurs des chiffres officiels de Pôle Emploi en leur fournissant un emploi précaire, que beaucoup de jeunes perdront à la fin du délai déterminé. Du vent… grassement payé par nos impôts.
Les seuls emplois stables sont principalement des postes dans la fonction publique. J’ai calculé qu’un fonctionnaire coûte près de 50 000€ par an aux contribuables, somme que l’on doit multiplier par 40 ans de carrière (dans le meilleur des cas !), 20 ans de retraite (dont le mode de calcul est inégalitaire par rapport à celui des travailleurs du privé) et en moyenne 10 ans de pension de réversion.
Certes, vous me direz que François Hollande fait ainsi sortir certaines personnes du spectre du chômage, mais je vous répondrai que ces emplois publics ne sont pas créateurs de richesses. Ils alourdissent la charge des entreprises, le budget de l’État et le fardeau des contribuables.
La Cour des comptes a dénombré dans un rapport récent que pesait sur les entreprises 233 impôts et taxes différentes. C’est gigantesque. Nos entreprises ne peuvent pas jouer à armes égales avec leurs voisines européennes, quand elles ont de tels boulets fiscaux aux pieds ! Voilà, là où il faudrait agir plutôt que de tuer les petites entreprises par taxes successives.
Pour lutter efficacement contre le chômage, il faut mettre en place les conditions d’un retour à l’emploi en facilitant l’entrepreneuriat et la création d’entreprises. C’est ce que demande Bernard Zimmern, président de l’Institut de Démographie des Entreprises et membre de l’Assemblée générale de Contribuables Associés, dans son étude « une politique industrielle pour les candidats présidentiels ».
Prenons l’exemple allemand. Comme l’écrit Alain Mathieu, président d’honneur de Contribuables Associés, dans son dernier ouvrage, la différence de compétitivité entre la France et l’Allemagne est de plus de 172 milliards d’euros. Les entreprises allemandes versent moins d’impôts, pas de taxe professionnelle, pas de taxe sur les salaires, pas de taxes d’apprentissages. Elles sont soumises à des charges sociales moins élevées. Résultat : le budget allemand ne cesse d’engranger des excédents, tandis que le nôtre creuse son déficit.
L’inversion de la courbe du chômage passe par l’inversion de la courbe des dépenses publiques et des impôts. Or, depuis 2007, les impôts ont augmenté de 20% !
Dans les derniers mois avant l’élection présidentielle, Hollande se montre prêt à tout pour conserver son fauteuil à l’Elysée, à nos frais, nous contribuables Français.
Le 19 février 2016, notre président déclarait « s’il n’y a pas de baisse du chômage, vous savez quelles conclusions j’en tirerai ».
Malheureusement, pour sauver le programme de François Hollande, c’est votre feuille d’impôt qui le fera !
Eudes Baufreton
⚙ Non @fhollande, subventionner l’emploi ne résoudra pas le problème du chômage !
➡ https://t.co/hXU3G8RA5w— Eudes Baufreton (@eudes_baufreton) 26 août 2016
Selon mon calcul très personnel, 1 milliard €. d’argent public permet de financer annuellement en totalité 33 000 emplois (1 milliard €. divisé par 30 k€ annuels moyens que coûte un emploi aidé, stage machin/bidon, ou autre emploi d’accompagnement social divers). Par conséquent faire baisser le chômage est chose aisée pour le gouvernement qui jongle avec les milliards €. empruntés, en veux tu en voilà et que rembourserons les français dans trente-quarante ans.
En début d’été le chômage a baissé de 19 000 unités ? rien de plus facile à faire. Ca ne représente même pas 1 milliard €. de dépense publique.
Sauf que sur le plan moral, c’est la Bérézina.
Je crains que votre calcul n’ait pas grand sens. Ce qu’il faut connaître c’est comment varie le nombre d’emploi privé en fonction de la dépense publique. D’après de vieux souvenirs les économistes disent qu’un emploi public de plus ,c’est de 3 à 7 emplois privés de moins, mais un économiste de gauche affirmera le contraire. En fait c’est très compliqué à évaluer; ce qui est sûr est que tout ce qui freine l’initiative privée, taxes et impôts compris, provoque du chômage.
Quand cet emploi public est financé par de la dette, à rembourser dans x années, je mets au défi quiconque de droite, de gauche ou d’ailleurs, de dire quel est le ratio d’emploi privé, ça crée ou ça détruit indirectement.
Par contre le cout direct de cet emploi public est très facile à connaître. Il suffit de cumuler le salaire net, les charges employé+employeur et la retraite induite si elle n’est pas encaissée par une caisse de retraite idoine (mais prise sur le budget général de l’état pour ce qui est des retraites des fonctionnaires d’état).
Un emploi privé pérenne non subventionné est créateur de richesse, sinon personne ne l’embaucherait; donc parler de son coût est un abus de langage: c’est un gain.
Cette plus value peut être obtenue de bien des manières: le fleurissement des balcons est une activité positive surtout si beaucoup le font.
La création de richesse obtenue est distribuée elle aussi de bien des façons, impôts, taxes, primes, dividendes, investissement,…Si la part impôts et taxes augmente, le reste à distribuer aux acteurs du travail diminue, la propension à créer des emplois baisse ne serait-ce que parce que les emplois qui étaient limites deviennent non rentables pour les acteurs privés (du point de vue global ils restent rentables, mais la collectivité prend trop).
Un emploi public de plus, ou simplement subventionné , c’est de l’impôt en plus; d’où la nécessité vitale d’une gestion sérieuse de la chose publique.
Je suis bien d’accord avec ce que vous développez. Le secrétaire général de F.O., J.C. Mailly, est essentiellement le principal représentant des enseignants du public. Il veut toujours plus d’argent public. Il préconise le keynésianisme comme réponse générale au problème du chômage. Il est dans l’erreur complète même s’il argue que l’argent public sert aussi à créer les bonnes conditions pour que le privé se développe (de bonnes écoles, de bonnes routes, de bons hôpitaux…). Cela ne marche pas comme ça. Les faits prouvent le contraire. Depuis quarante ans les écoles se sont dégradées, nos routes ne sont pas au mieux, nos hôpitaux publics sauf quelques uns sont tous en déficits… et nos dettes publiques sont bien sûr au top avec ce raisonnement sans analyse profonde.
En plus J.C. Mailly peut bloquer le pays quand il veut. C’est le syndicalisme, mais façon négative.
Et quand on le contredit, regardez bien il prend des allures de chien battu devant les caméras. Mais il rigole sans doute intérieurement, en pensant à la prochaine manif, et aux reculades des gouvernants qui pensent d’abord à leur carrière. Mais c’est quand même un peu court comme réponse.
Hélas nos syndicalistes en chef ,et leur entourage, croient à ce qu’ils disent, tout simplement parce que fonctionnaires, ils ont la vision du monde de leurs organisations d’origine. La CGT fait une deuxième expérience d’un chef issu du privé, vous observerez que ce n’est pas un long fleuve tranquille!
L’un de nos gros problème est là, le résoudre serait simple; mais beaucoup de nos politique ont la même origine…et un courage politique aux abonnés absents.
On pourrait croire éculée et discriminatoire cette critique disant que tous ces représentants du peuple devraient d’abord passer par la case »chercher son boulot par soi-même et sans l’assurance de la paie assurée qui tombe régulièrement en fin de mois ».
Dans la réalité, je crois assez indéniable que quiconque a connu ou connaît ce que c’est que d’aller chercher chaque jour ouvré de quoi pouvoir se payer à la fin du mois ne vit pas dans le même monde, et ne raisonne pas de la même manière que quelqu’un pour qui tout ça coule de source depuis ses débuts dans la vie professionnelle.
Dans un couple, on devrait limiter l’emploi public à seulement une personne sur les deux. Ca ferait des débats assaisonnés dans les chaumières… mais cela amènerait certainement plus de modérantisme dans les avis -faut qu’on, y’a qu’à-..
Amusante votre idée de couples mixtes!
Pour le reste ,nos textes et règlements sont faits pour que seuls les salariés de l’état représentent le peuple et les salariés du privé. On peut encore améliorer ces textes bolchéviques, puisque certains, venant du privé, passent au travers des mailles du filet!
Certains maires tirent bien au sort l’employé communal à embaucher. Et ça n’est pas illégal, je crois.
Pourquoi ne pas dispatcher l’emploi public sur un maximum de foyers, en cas de profusion de candidatures ?
En période de disette d’emplois, ca serait aussi une manière de partager le gâteau.
Vous devriez faire de la pub: on cherche des créatifs!
Plus sérieusement. L’emploi public n’existe pas: avec un, ou une, secrétaire, et un stylo, on peut tout faire. Il est loin le temps ou les économistes professaient le contraire. Notre dernier prix Nobel d’économie l’explique un peu trop rapidement à mon goût à la fin de son bouquin » l’économie du bien commun »
Et à court terme votre proposition nous ramènerait à l’URSS, son centralisme , son parti unique, sa bureaucratie écrasant le peuple sans l’étouffer complétement: le parasite qui tue son support est foutu.
Si votre titre était vrai ce serait merveilleux!
Le prédécesseur de Monsieur Hollande fabriquait de l’emploi avec de la dette.
Vu les résultats, soit on ne paye pas assez d’impôts, soit nous n’empruntons pas assez d’argent ?
Magouille et corruption, les deux mamelles de la « crise » de la « dépense publique » et autant de crimes contre le peuple.
http://www.associationmieuxvivredanslatransparence.fr – Bernard ALGHISI
L’un et l’autre n’ont « fabriqué » que du chômage.
@ reiller
La lutte contre le chômage n’est donc qu’un prétexte pour rester ou revenir au pouvoir !
Sans le chômage contre lequel ils ne font rien ou pas grand chose, quelles seraient leurs autres motivations pour exister et nous gruger ?
Magouille et corruption, les deux mamelles de la « crise » de la « dépense publique » et autant de crimes contre le peuple.
http://www.associationmieuxvivredanslatransparence.fr – Bernard ALGHISI
Mais leurs motivations sont celles des puissants; vous avez souvent entendu parler d’un puissant qui démissionne?
Et la lutte contre le chômage n’est effectivement qu’un simulacre pour nous faire accepter l’ordre des choses qui leur va si bien: ils ne sont pas bêtes au point de tempérer leur café trop chaud avec de l’eau bouillante, et pourtant emplois aidés ou jeunes, sureffectifs volontaires, etc.. ont autant d’efficacité que l’eau chaude.