Miss Contribuables de juin. ISF : moins de riches, c’est plus de pauvres

Inventé en 1982 par le gouvernement socialiste de l’époque, l’impôt sur la fortune a ensuite été maintenu par tous les gouvernements, à l’exception d’une brève éclipse entre 1986 et 1988. A sa création, l’argent rapportait facilement 8 à 10 % par an, ce qui permettait de s’en acquitter grâce aux seuls revenus du capital.
Aujourd’hui, avec une inflation à moins de 1 %, l’argent placé en bon père de famille rapporte difficilement 2 %. Beaucoup de foyers doivent donc entamer leur capital pour payer l’ISF dont le taux peut atteindre 1,5 %. Cela explique le rejet viscéral de cet impôt par ceux qui y sont assujettis.
D’autant que le « plafonnement » selon lequel la somme de l’ISF et de l’impôt sur le revenu ne saurait dépasser 75 % des revenus n’est pas vraiment une consolation…
L’ISF rapporte 5 milliards d’euros par an à l’État.
Aujourd’hui, près de 350 000 foyers sont soumis à l’ISF, qui n’est pas forcément un impôt pour les hauts revenus puisque 10 % des assujettis gagnent moins de 33 000 euros par an.
C’est en revanche un impôt de séniors puisque 70 % des contribuables ont plus de 70 ans. Il est aussi très concentré géographiquement car les deux tiers des victimes habitent à Paris, dans les Hauts-de-Seine, les Yvelines, le Val-de-Marne, le Nord, le Rhône et les Alpes-Maritimes…
C’est surtout un impôt imbécile puisque si l’ISF rapporte 5 milliards d’euros par an à l’État, il fait fuir chaque année à l’étranger plus de 600 patrimoines d’un montant moyen d’environ 6 millions d’euros…
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@ CA
Si vous considérez que ceux qui payent l’ISF sont des victimes, comment considérez vous ceux qui ne sont pas assujettis à cet impôt, qui payent beaucoup et de plus en plus, non pas sur leurs patrimoines, mais sur leurs salaires et qu’allez vous faire pour eux ?
Pourquoi à votre avis, les politiques, les élus et leurs amis qui payent cet impôt ne quittent pas la France ?
Magouille et corruption, les deux mamelles de la « crise » et autant de crimes contre le peuple.
http://www.associationmieuxvivredanslatransparence.fr – Bernard ALGHISI
Cet impôt est effectivement nocif , ne serait ce que parce qu’il entretient la haine des riches. Mais je ne parviens pas vraiment à le distinguer de l’impôt sur les successions qui porte lui aussi sur le capital. La chanson médiatique dit que l’un est demandé par les français, et l’autre vomi par les mêmes; ce qui m’étonne toujours. Les américains font une nette différence entre l’argent gagné, peu taxé; et l’argent reçu en héritage. Ce qui parait raisonnable.
Enfin la fortune française étant largement immobilière, l’ISF est pour la ma
@ reiller
D’une manière générale, l’ISF est payé par des personnes qui profitent d’un bien.
Concernant les successions, vous ne profitez plus de rien, ce sont les autres qui devraient en profiter.
Comme cela semble injuste à de nombreuses personnes, il faut tout supprimer en particulier l’impôt sur les revenus du travail qui est l’impôt le plus injuste qui soit …!
Magouille et corruption, les deux mamelles de la « crise » et autant de crimes contre le peuple.
http://www.associationmieuxvivredanslatransparence.fr – Bernard ALGHISI
Faut-il vous faire remarquer que ce n’est pas le mort qui est taxé lors d’une succession, mais les héritiers ?
Pour le reste , la justice voudrait que nous payons pour les biens communs que nous utilisons, et pour eux seuls; et l’idéal serait que revenus et fortunes soient tels qu’il n’y ait pas de redistribution à faire. Mais alors bien peu accepteraient de faire plus que le voisin…
Ce débat sur la justice fiscale est sans issue. Pourquoi taxer le travail, alors qu’il serait plus juste de taxer le capital? Pourquoi taxer la consommation, et pas l’épargne?….Le capital et l’épargne sont eux aussi fruit du travail, ils ne sortent pas du néant.
Il faut taxer pour faire vivre l’état sensé gérer les biens communs, puisque ceux ci sont mis à disposition des citoyens gratuitement. Après, tout est question d’efficacité, et de cela seulement. Si l’on veut que nos sociétés fonctionnent bien il faut du capital; de l’activité économique en volume suffisant pour éviter le chômage; des inégalités liées à la propriété privée, mais pas trop; de la cohésion sociale mais pas l’unanimité; des biens communs(routes, écoles,…) en quantité jugée suffisante. Donc le flou total, et une zone d’équilibre variable en fonction des conventions sociales du moment et du lieu.
@reiller:disqus
Si vous nous aviez bien lu, vous auriez compris que celui qui n’a plus besoin de rien était le mort et que ceux qui devraient en profiter étaient les héritiers qui soit dit en passant ne sont pas toujours ceux qui ont le plus « transpiré » l’héritage…..!
Magouille et corruption, les deux mamelles de la « crise » et autant de crimes contre le peuple.
http://www.associationmieuxvivredanslatransparence.fr – Bernard ALGHISI