Instaurée en début de quinquennat Macron – la loi de moralisation de la vie politique – devait prévenir les conflits d’intérêt et obliger nos parlementaires à plus de transparence… Oups !
Même si la lutte contre la fraude fiscale est bien entendu nécessaire, l’aggravation tous azimuts des moyens mis à la disposition du contrôleur et du juge dans cette lutte semble, par certains aspects, disproportionnée et fait courir le risque d’un phénomène d’inquisition fiscale peut-être rentable financièrement mais qui ne facilitera pas la réconciliation du contribuable avec l’impôt.
Nous dépensons un « pognon de dingue », c’est-à-dire trop d’argent, pour une protection sociale aux résultats insuffisants. L’expression « pognon de dingue » ne signifie pas uniquement « trop de dépenses », mais aussi « des dépenses folles ». En effet, une grande partie de nos allocations profite non pas aux plus nécessiteux, mais aux mieux renseignés ou aux plus habiles. Analyse d’Alain Mathieu, président d’honneur de Contribuables Associés.
Subventions aux associations, épargne, argent public… Eudes Baufreton, directeur de Contribuables Associés, était l’invité d’André Bercoff dans son émission du mercredi 20 décembre 2017 sur Sud Radio.
53 000 retraités fantômes à l’étranger : Contribuables Associés a écrit au ministre de la santé Agnès Buzyn pour lui demander d’agir face à la fraude sociale… Sa réponse est méprisante.
Jean Daubigny, ex-préfet, ancien directeur de cabinet de Manuel Valls au ministère de l’Intérieur n’a pas réglé ses impôts entre 2011 et 2014, soit 193 393 euros d’impayés. Le 3 novembre 2017, il a été condamné à huit mois de prison avec sursis. L’administration fiscale a attendu trois ans avant de porter plainte…
Selon la Cour des comptes, ce sont près de 200 millions d’euros qui seraient fraudés chaque année sur les 6,5 milliards d’euros de retraites principalement versés en Algérie, au Portugal, en Espagne, au Maroc et en Italie.
Dans son rapport du 20 septembre dernier, la Cour des comptes révèle que plus de 53 000 bénéficiaires inconnus touchent une retraite française dans un pays à l’étranger alors qu’ils n’y ont pas droit… ou qu’ils sont morts !
Jean-Luc Guilhot, le maire d’Alan (Haute-Garonne) et ancien président de la communauté de communes du pays d’Aurignac comparaît aujourd’hui devant le tribunal de grande instance de Saint-Gaudens. Il est soupçonné d’avoir pioché dans les fonds publics. Une association locale de contribuables avait déposé plainte.
Le numéro #2 de « Tous contribuables ! » le trimestriel de Contribuables Associés de mars – mai 2017 est en ligne. Dossier sur les réformes de bon sens qui ont été mises en œuvre à l’étranger. Tous nos voisins ont opéré des réformes d’envergure ces dernières années, tandis que notre pays s’enfonçait dans l’immobilisme.
Une lutte contre le trafic de faux papiers qui exclurait de l’asile ceux qui y ont eu recours, diminuerait dans des proportions considérables le nombre d’entrants et génèrerait des économies conséquentes.
Spécialiste de la lutte contre les fraudes, l’élu des Bouches-du-Rhône a déposé une proposition de loi visant à instaurer trois jours de carence pour les agents de la fonction publique en arrêt-maladie.
Le travail au noir, c’est 20 milliards d’euros en moins pour les comptes sociaux. Olivier Collas décrit les conséquences désastreuses de ce phénomène qui ne peut que s’accroître sous l’effet d’une fiscalité spoliatrice et décourageante.
Des forçats du boulot aux forçats du dodo : le système de protection sociale tricolore est généreux et incite à garder la tête sur l’oreiller plutôt que de se précipiter sous la douche à 6 heures du matin. S’il ne pousse pas les salariés à devenir chômeurs, il peut, en revanche, les inciter à y rester plus longtemps !
Geneviève Frixon vous recommande une saine lecture que nous ne pouvons qu’approuver : le dernier numéro des Enquêtes du contribuable, qui se penche sur un sujet difficile mais ô combien crucial pour notre pays aujourd’hui : le drame de l’assistanat.
Dans chaque commune, le CCAS (centre communal d’action sociale) a pour fonction d’apporter une aide personnalisée aux personnes en réelle situation de besoin. Or, par excès de la loi ou défaillance du contrôle, les communes peuvent être le nid du clientélisme et de l’assistance abusive.
Un chômeur qui veut vraiment trouver du travail y parviendra ; il faut garder une politique sociale pour tous ; le contrôle des fraudes par les organismes sociaux est peu efficace ; il faut contrôler l’identité des demandeurs de prestations… Découvrez ce que pensent les Français de la politique sociale et de l’assistanat. Sondage Ifop/Les Enquêtes du contribuable, février 2014.