Eudes Baufreton sur Sud Radio « les subventions engloutissent des milliards d’euros »

Écoutez l’extrait de l’intervention d’Eudes Baufreton en cliquant sur le lecteur média ci-dessous :
Contribuables Associés a calculé le palmarès des dix associations les plus subventionnées par l’État en 2016 (dernières données publiées).
Au total, l’État a versé 4,69 milliards d’euros de subventions aux associations en 2016. L’INSEE estime à 104,2 milliards d’euros le chiffre d’affaires du monde associatif en France en 2013 (dernières données publiées), dont 45%, soit 47 milliards d’euros, proviennent de financements publics (subventions et commandes publiques).
Évoqué en début d’intervention, les ronds-points ont coûté 20 milliards d’euros en quarante ans. Retrouvez notre concours sur les 10 pires ronds-points de France : laids, mal agencés, couteux…
« Les #maires souffrent de la baisse des dotations… Mais si ils dépensaient moins, par exemple dans les #RondsPoints ou la fonction publique territoriale, ils ne s’en rendraient pas compte »@eudes_baufreton @contribuables invité de @andrebercoff pic.twitter.com/Y1oJv00z8o
— Sud Radio (@SudRadio) 20 décembre 2017
Les propositions de Contribuables Associés sur les subventions aux associations
- Les associations ne doivent pas vivre uniquement d’argent public, elles doivent compter sur leurs ressources propres dans la mesure où elles répondent à un besoin réel.
- Comme nous le disions dans l’étude publiée par Contribuables Associés « 50 milliards d’économies sur le budget 2018, c’est possible ! », l’État peut faire une réduction de 50% de toutes les subventions versées aux associations.
- Plus des 2/3 des subventions de l’Etat aux associations sont inférieures à 20 000 euros. L’État n’a pas à s’occuper de montant aussi faibles, ces demandes doivent être exclusivement réservées au niveau local, plus à même de constater le sérieux de l’association demanderesse.
- Écoutez la totalité de l’émission d’André Bercoff du 20.12.2017 sur le site de Sud Radio.
Bravo E. Baufreton !
C’est clair et c’est en gros ce qu’il faut dire.
Voilà réellement l’état et le résultat du pays après 40 ans de gestion par des irresponsables comme vous le dites. Personnellement je rajoute des … »clampins » (et ça n’est même pas une insulte, mais plutôt une triste réalité)…bardés de diplômes en plus.
Mais qu’est ce que ça aurait été si ça avait été des français de base ?
Pire ? oh mais non, pas sûr du tout. Le français de base a un peu plus le sens des réalités premières.
Et il paraît que la critique des élites, c’est du populisme ou du poujadisme !!!
Mais que nos créanciers piquent donc ce qui est au dessus de 100 000 €. par banque, ça nous rendra service à ouvrir les yeux.
Il y a dans ce discours beaucoup d’approximations.. Mais 45 Mds d’€ par an distribué aux associations c’est effectivement monstrueux.
D’abord les collectivités locales; Il faudrait réfléchir au fait que la démocratie locale ne fonctionne pas, en ce sens que les habitants constatent les dépenses mais jamais ne peuvent exprimer, directement ou non ,leur avis sur ces dépenses. Pourtant avec notre nombre de communes et d’élus nous devrions être très performants dans ce domaine ; seulement voila il y a toujours au moins trois intervenants qui se renvoient la responsabilité de la prise de décision, etc…Et puis il faut le dire, les partis politiques sont totalement absents en dehors de la stricte période électorale, pourquoi?
Ensuite il est toujours plus » facile » de faire soi même que de faire faire , plus facile paresseusement, plus facile par défaut de réflexion avant l’action, etc… le premier réflexe est d’embaucher le jardinier, le maçon,etc..; et comment dire ensuite que l’on ne sait pas manager cette armée de fonctionnaires?? Mais où est le débat budgétaire public qui pourrait y mettre un frein? Peut il d’ailleurs exister puisque la majorité des gens ne payent pas les impôts locaux?!
Au niveau de l’état central il faut faire comprendre que l’état n’est légitime dans une action que si personne d’autre ne peut assurer la fonction à moindre coût pour les citoyens, ce devrait être évident pour tous! Et comme le monopole ,qu’il soit d’état ou non , est toujours une perte de liberté individuelle, il faut un avantage économique évident pour que l’état soit légitime chaque fois qu’une délégation de service est possible. Encore faut il que nos administrations sachent rédiger un contrat: une sérieuse campagne de formation me parait nécessaire, associée à l’interdiction de confier ce travail au prestataire,… ce qui se fit couramment.
Etc…
La démocratie ne fonctionne pas : nos élus locaux sont quand même désignés après consultation électorale, tous les 6 ans pour les conseils municipaux par exemple. Et c’est aussi aux citoyens à se prendre en mains entre chaque élection. J’assiste en gros une fois sur deux aux réunions de conseil municipal de ma commune qui fait 1500 habitants. Quel est la fréquentation du public à ces réunions, croyez-vous ? Réponse : 2, voire 3 personnes au plus. Quand je ne suis pas tout seul.
Par conséquent, comme pourrait dire le canard enchainé : la démocratie ne s’use aussi que si on ne s’en sert pas.
J’approuve totalement ce que vous dites sur la subsidiarité de l’action publique. L’action publique ne devrait se situer que là où le privé ne peut pas faire, ou ne sait pas faire, ou ne peut pas ou sait pas faire à coût moindre que le public (sans qu’il soit question de déficits récurrents pour le public, bien sûr) . C’est le cas de la défense nationale, de la justice, de la sécurité intérieure, les infrastructures générales, éventuellement de certains domaines comme l’eau potable du réseau public, encore que là la question des monopoles du privé imposant leurs prix peut se poser. mais ça n’est pas le cas de la santé, de l’éducation, ainsi que de pleins d’autres choses. Si l’action publique intervient dans tous ces domaines où le privé sait faire correctement, on tombe dans le collectivisme mortifère, sclérosant et avec en plus des cadavres dans les placards nommés dettes publiques.
Je ne sais ce qu’il faudrait modifier pour que notre démocratie fonctionne mieux. A coup sûr ça manque de contre pouvoir, car je ne crois pas à la démocratie directe: trop compliqué pour l’électeur moyen en dehors des toutes petites communes. Et puis il faut le constater notre culture économique et organisationnelle est nulle; ce que confirme le directeur de CA quand il parle de bonne dépense publique: il n’y a ni bon ni mauvais en la matière ,juste des dépenses efficaces ou non.
Pour en revenir au sujet,ce qui ne va pas est que quand je vote pour un candidat sortant je ne sais pas ce qu’il a fait au cours du mandat précédent. Je ne sais rien , ni ce qu’il a dit, ni les points de vue qu’il a défendu, en cherchant bien je peux savoir ce qu’il a voté ou non, c’est tout ( à ce jeu tous les LREM sont à virer pour avoir voté encore plus de dette). Dans le cas de ma commune les opposants au maire sortant n’ont jamais dit en quoi ils étaient en désaccord avec les décisions prises au cours du mandat précédent, ils voulaient la place, point final. Dans ces conditions voter est similaire à jouer au loto.
Sur la frontière entre régalien ou pas. La justice étant un pouvoir indépendant la seule question qui se pose est quel budget? Il ne peut pas être sans limite. La protection des vies et des biens ne peut être déléguée, même si les moyens peuvent parfaitement être en sous-traitance. Pour tout le reste ne se pose qu’une question sait on déléguer la fonction de service public à des organisations soumises à concurrence ? Il faut d’abord définir la mission donc le contenu de la notion d’intérêt général ce qui est l’essence de la politique. Puis rédiger un contrat, ce qui est visiblement de plus en plus mal fait: si nos autoroute sont si belles et si chères c’est que le contrat de concession y pousse quoiqu’en disent les ministres quand les tarifs augmentent. On a beaucoup progressé sur ces sujets: en 1955 /60 il était totalement inenvisageable de concéder le téléphone à des organisations privées, et songer à faire rouler des trains privés sur de voies
ferrées nationales vous aurait fait prendre pour fou! Au fil des ans et des progrès de la science économique, l’état devrait régresser, faire de moins en moins, réfléchir, choisir, et décider de plus en plus; et de plus en plus publiquement.
Suite.
Ville de 20 000 habitants, j’ai essayé de comprendre quelque chose aux informations budgétaires diffusées. Impossible, charabia total. Une constante, la dépense de fonctionnement baisse, parait il, mais la dépense d’investissement est toujours largement justifiée et porteuse d’avenir (sans qu’il soit possible de deviner de quoi il s’agit), et la limite entre les deux est incertaine. En dehors de ce baratin ,on achète de nouveaux bâtiments pour faire de nouveaux bureaux municipaux année après année! Rationnellement j’en déduis que ces locaux nouveaux restent…. vides . Ce qui serait bien, mais le dernier hôtel acheté pour faire des bureaux municipaux est maintenant un tas de gravas après avoir été jugé inapte à la fonction!
Autre exemple: sur 500m de ligne droite, j’ai compté 6 caméras de surveillance ; il n’y a ni feux ,ni embouteillage sur cet itinéraire ,juste deux dos d’âne et une limitation à 30km/h. Ayant été visité par des voleurs ,je sais maintenant que ces caméras ne servent pas non plus à traquer les voleurs!
@ reiller
Que faut il faire pour améliorer la démocratie ?
En tous cas pas rendre le vote obligatoire, il y a trop de gens qui votent sur une vague impression et faussent le jeu démocratique. N’en rajoutons pas. Plutôt compter les bulletins blancs dans les suffrages exprimés. Ca, ça serait une avancée.
Pour la démocratie locale, il est vrai que rien n’est fait pour rendre compréhensibles les budgets publics, c’est un peu comme les textes juridiques : inbitables pour le commun des mortels. Quand on a affaire à un langage spécialisé, par exemple comme en médecine, ça se comprend, le langage ésotérique se justifie. Mais qui il s’agit des affaires de tous, le langage ésotérique devrait être prohibé. Ou traduit et vulgarisé.
Pour les impôts locaux, faites comme moi, reportez vous à vos anciennes feuilles d’impôts locaux, d’il y a dix, quinze, vingt ans ou plus, et faites le comparatif avec l’augmentation de vos ressources à vous, et vous verrez qui , du citoyen ou de son administration locale, mange l’autre du fil du temps.
Pour l’ensemble des impôts et taxes, hautes administrations nationales incluses, le comparatif est fait et vous connaissez son résultat : 46% de prélèvements obligatoires rapportés au PIB national.
Avec en chiffre annexe : 57 % des dépenses du pays sont des dépenses d’ordre public. Sans compter le capital d’endettement qui croit d’année en année.
L’initiative purement privée, laissée à la liberté et au bon vouloir de chacun, va bientôt se réduire à la portion congrue de l’activité du pays.
Nous avons deux problèmes bien distincts.
La foi commune bien répandue que l’état est une sorte de perfection entravée par l’odieux privé; avec une haine tenace du capital. Notre histoire explique cet état d’esprit, mais, il faut le dire, nos syndicats et nos politiques ,ainsi que nos écoles entretiennent soigneusement ce rêve, les premiers par intérêt corporatiste ,les derniers par idéologie déconnectée du réel.
Et un gros problème d’organisation de nos institutions, avec à tous niveaux un manque criant de contre pouvoirs. Ce qui est cohérent avec le fait que l’état étant supposé parfait, il n’est pas raisonnable de contrôler autre chose… que le privé.
Suite.
J’ai failli oublier un troisième problème: le pourcentage effarant de gens qui ne paient pas d’impôts directs, et qui donc vivent dans l’idée que les services communs sont gratuits. Ils en demandent donc toujours plus, le clientélisme usuel fait le reste La suppression de la taxe d’habitation va aggraver ce travers, et le président le sait! C’est très bien joué de la part des puissants ,qui ainsi désarment le peuple dans le conflit qui toujours oppose le peuple à ses dirigeants.
@ Jamas.
Source iFRAP de ce mois.
La médaille militaire vaut une pension de 4,57 €/an; coût de gestion estimée par la cour des comptes 30€/ an , soit selon ma règle de trois 5,25 Ms d’€/an.
La légion d’honneur rapporte à ses récipiendaires (généralement très riches!) de l’ordre 10 €/an; coût de gestion selon la cour a minima 80 €/an, soit selon ma règle de trois 5,8 Ms d’€/an. Ca ne coûte rien c’est l’état qui paye…et se fout de nos impôts!
L’état est évidemment légitime à distribuer ces distinctions, qui d’autre pourrait le faire? Mais il est totalement illégitime à nous demander de payer ces coûts de gestion d’une obole annuelle dont même un SDF ne voudrait pas. Seulement voila derrière ces chiffres il y a des fonctionnaires, de la Grande Chancellerie de la Légion d’honneur par exemple, protégés par des hauts fonctionnaires et des syndicats près à mordre….
@ C A . Pourquoi ne faites vous pas de publicité à ce genre d’information venant de l’iFRAP? Un article précédent sur l’IRCANTEC valait aussi diffusion.
Sans compter les coûts de fonctionnement assumés par l’état et par le denier public pour les places réservées dans les lycées cotés, dans les maisons de retraite de haut vol, pour les titulaires de ces distinctions ou leurs proches dont pas mal de militaires, je pense.
C.A. ne cible pas ce sujet. Peut être. C.A. préfère taper sur l’écologie, qui a certes aussi ses travers. C.A. est je pense assez traditionnaliste et me semble avoir un petit faible pour les militaires…
La légion d’honneur devrait être réservée aux français qui ont fait ou eu dans leur vie antérieure une action désintéressée du quotidien très utile à la société et non sous tendue par un travail bien rémunéré ou par une notoriété largement recherchée, sans quoi tous les grands patrons, tout le show biz, tous les politiciens et tous les fonctionnaire zélés y passent.
Mon propos portait juste sur la gabegie qui consiste à payer 10 pour gérer 1 d’ aumône insignifiante ; pas sur les critères d’attribution de ces distinctions qui est un problème sans solution rationnelle. Des situations de ce type il y en a beaucoup d’autres, elles sont le résultat d’une fainéantise des décideurs qui laissent perdurer des pratiques largement au delà de la découverte de l’insanité du dispositif.
Mais pour faire un peu de mauvais esprit, il vaut mieux laisser dormir que de créer une organisation supplémentaire pour « résoudre » le problème comme cela à été fait pour les retraites par exemple, en créant L’union Retraite afin de donner un semblant de cohérence aux 35 régimes existants arcboutés sur leurs prés carrés datant de Mathusalem.
Eh bien, bonne année à la communauté !
La santé, la prospérité et tout le toutim, selon les lieux communs habituels. Enfin, la prospérité, ça veut dire, que chacun ait de quoi se payer ce qu’il souhaite.
Bon, cette année on va encore faire au bas mot 70 milliards €. de dettes publiques sur le dos des suivants pour assurer cette fameuse… prospérité. Avec la conscience tranquille, bien sûr.
Notre président E. Macron n’a pas eu un mot pour notre situation financière au cours de ses vœux d’hier.
Ah, les vœux de bonne année qui donnent bonne conscience à tous en se payant de mots !
Donc, bonne santé quand même pour 2018 !
La liberté d’association est un droit fondamental qui a un corollaire tout aussi fondamental qui est le droit de ne faire partie d’aucune association. Or, est membre de fait d’une association toute personne qui cotise pour une association. Subventionner une association, c’est rendre le citoyen contribuable cotisant et donc membre de fait d’une association à la raison sociale de laquelle il est en droit d’être en total désaccord !
Il faut donc appliquer aux associations le même principe de base que l’article 2 de la loi de 1905 ( « la République ne reconnaît ne salarie et ne subventionne aucun culte » ) . Il faut donc instituer dans la loi le principe suivant » la République ne reconnaît, ne salarie et ne subventionne aucune association » !