La fête de la musique coûtera des millions d’euros aux contribuables

A l’issue de cinq années de matraquage fiscal sans précédent, l’État aurait dû veiller scrupuleusement à la bonne utilisation de l’argent public en cessant de dépenser pour « du pain et des jeux »…
A l’intérieur de l’hôtel de Matignon aura lieu un grand concert de 16h à 21h avec « le groupe français de batucada brésilienne « Banda’ê-tribal », la chanteuse de hip-hop belge originaire du Congo « Coely », l’artiste pop électro québécois « Peter Peter », le groupe français de rock&blues « Theo Lawrence & The Hearts » ou encore le groupe de rock français « Little bob Blues Bastards »…. »
Lorsque l’on appelle pour avoir une idée précise de coût des festivités de ce 21 juin 2017, le service de presse de Matignon est incapable de fournir la moindre estimation.
Idem, au Ministère de la Culture : un concert géant est organisé de 14 à 23h au Palais Royal, sans que personne ne communique sur le coût exact…
L’Élysée organise aussi son concert, où l’orchestre colombien Los Jovenes de Colombia, interprète quelques morceaux de salsa.
L’Élysée vous ouvre ses portes ce soir pour la #FêteDeLaMusique. Nous vous attendons à partir de 16h30 ! pic.twitter.com/0W5Om37VEo
— Élysée (@Elysee) 21 juin 2017
À l’Institut du Monde Arabe, auquel l’État verse annuellement 12 millions d’euros de subventions publiques, plusieurs groupes de raï, jazz, reggae, rock, soul ou po, viendront jouer un air de musique…
A Toulouse, la ville organise un concert géant diffusé en direct sur France 2. D’après nos informations, ce concert gratuit devrait coûter sensiblement le même prix que l’an dernier, soit près de 200 000€…
La musique populaire ne nécessite pas d’argent public.
Il y a quelques années, la rockeuse américaine Patti Smith avait renvoyé dans leurs buts des militants de la CGT spectacle qui lui demandaient de soutenir les intermittents français : « Je suis une chanteuse punk américaine, et je suis fière d’avoir fait toute ma carrière sans avoir pris un seul dollar à l’Etat américain ». Exemple à suivre !
Du pain et des jeux quand on en a les moyens, admettons !
Mais quand on est criblé de dettes il s’agit de restreindre les dépenses…dans ce domaine comme dans tous les autres.
Au début de la fête de la musique, il s’agissait de voir monsieur tout le monde empoigner son instrument de musique ou de chant pour en faire profiter les passants admiratifs. Avec simplement quelques fonctionnaires affectés pour surveiller la bonne marche des choses. Ou peut-être quelques moyens publics à disposition (moyens techniques, électricité …). C’était il me semble l’esprit instauré au départ, dans les années 80-90 par J. Lang.
Mais là comme ailleurs l’argent public a été squatté pour en faire un business sur le dos des cons qui paient.
Si les grands groupes veulent se faire de la pub le soir de la fête de la musique, libre à eux. Mais sans argent public en surplus à la clé.
Est ce différent du reste de notre gestion des deniers publics? Chacun dans son coin dépense à faire n’importe quoi, et dans le cas présent ce qui limite la dépense doit être le nombre d’artistes disponibles; sans se limiter aux français bien sûr!
la fete de la musique devrait être remplacée par 1 grand banquet où seraient invites tous les chômeurs et sdf et les étudiants non aides par le gouvernement.
Vous avez raison! Reste à faire passer chômeurs et SDF pour de la culture, pas impossible, on voit des choses plus idiotes dans ce domaine.
çà va être la fete des voitures déséquilibrées….