Politique de la ville : le constat d’échec [Infographie]
Cette rallonge budgétaire au bénéfice de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine est symptomatique du désastre. Depuis 40 ans, l’État cherche à éteindre l’incendie qu’il a provoqué en favorisant la construction de logements sociaux sans parvenir à autre chose qu’à appauvrir les contribuables et à enrichir les caïds.
La rénovation urbaine des quartiers prioritaires, « le plus grand chantier de notre Histoire », dira Jean-Louis Borloo (ministre de la Ville entre 2002 et 2004), a coûté 48 milliards aux contribuables entre 2005 et 2015. Le budget du ministère est de 438 millions d’euros en 2016.
Ce mardi 6 décembre, Contribuables Associés organise ses 48e « Rendez-Vous Parlementaires du Contribuable », à 17h30, à l’Assemblée nationale. Ces Rendez-Vous auront pour thème «Politique de la ville : toujours plus d’argent pour moins de résultats».
Ce colloque sera présidé par Alain Chrétien, député LR de la Haute-Saône, maire de Vesoul, membre de la Commission des Finances. Il aura pour intervenants le criminologue Xavier Raufer et Alain Mathieu, Président d’honneur de Contribuables Associés.
Les Rendez-Vous Parlementaires du Contribuable ont lieu depuis 2002. A ces réunions de travail autour des élus, sont conviés des experts et des représentants de la société civile qui viennent apporter aux députés une autre vision de la gestion de l’argent public. Ces débats conduisent à l’élaboration de propositions de loi avec les parlementaires qui les déposent.
Contribuables Associés demande la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les moyens mis en œuvre par l’État pour la politique de la ville.
Le numéro des Enquêtes du contribuable sur la politique de la ville est téléchargeable gratuitement sur www.contribuables.org/boutique.
Oui, la politique de la ville est un gouffre à argent public depuis 30 ans. Les cages d’escaliers refaites à grand coup d’argent public et taguées quelques temps après, quel gâchis. Le ministère de la ville ne devrait tout simplement pas exister. Chez nos voisins il y a beaucoup moins d’argent public dépensé dans le logement et les choses ne vont pas plus mal pour autant.
A l’heure où il faut faire des économies publiques, où il faut réduire la sphère publique, et où on se pose la question de savoir quoi supprimer purement et simplement pour simplifier et clarifier les milles feuilles publics dans tous les coins, je pense qu’il faut se poser la question de la pertinence de la suppression pure et simple du ministère de la ville.
On a encore une fois de plus, plus d’une trentaine de ministères et secrétariats d’état et tous les responsables censés dénoncent cela. Il faut ramener les structures de tutelle à une quinzaine.Voilà donc un ministère à supprimer, qui ne devrait pas trop perturber le fonctionnement général de l’état dans ses fonctions essentielles, c’est à dire ses fonctions régaliennes.
Vous avez raison de vouloir supprimer le ministère de la ville: il est quand bien prétentieux de vouloir gérer de Paris les problème de Béziers ou de La Roche sur Yon!! Le résultat est mauvais , aucune surprise à cela: Barbizon ce n’est pas Clamart.
Ce qui amène au périmètre de l’état. J’entends tous nos candidats à la présidence de la république nous expliquer que l’avenir radieux qu’ils promettent, viendra du ciel étatique. Les moins menteurs ont le courage de constater que le système ne fonctionne pas, ils en déduisent qu’il faut aller vers une forme dictatoriale (restaurer le pouvoir de l’état). Et il faut le reconnaître les français très largement approuvent. Nous sommes d’incorrigibles idéalistes, et notre foi en l’immaculée conception de l’état est inébranlable…ce qui ne nous gène en rien pour critiquer les ministres et autres.
Et s’il suffisait de mettre une touche de libéralisme pour régler ce problème?
Que va conclure la commission d’enquête demandée, qui comprendra bien sûr les intervenants actuels qui sont nombreux ,nombreux?
Ce sujet est d’une complexité folle tant il y a d’intervenants, tant ceux qui décident ne sont pas ceux qui payent, tant les objectifs sont contradictoires . résultat : beaucoup de logements, trop sans doute; beaucoup de mal logés trop sans aucun doute; et bien des épargnants piégés dans les dispositifs-niches fiscales qui les ruinent, pendant qu’une multitude d’offices HLM vivent grassement,