Cour des comptes : les dépenses publiques continuent de déraper en 2016
Suite aux nombreux cadeaux distribués par le gouvernement, la Cour des comptes s’alarme de l’incapacité de l’exécutif à maîtriser ses dépenses.
Comme le note la Cour dans son rapport, « les objectifs de déficit retenus pour 2017 à 2019, supposent une maîtrise sans précédent des dépenses publiques, alors qu’aucune indication n’est donnée sur les réformes à mettre en œuvre pour l’atteindre et qu’à l’inverse de nombreuses décisions récentes vont conduire à des dépenses supplémentaires importantes.»
Dans ce rapport, la Cour relève le décalage complet entre les prédictions gouvernementales et la réalité économique. Ainsi, pour faire avaler la pilule de son pacte de stabilité d’avril 2016, le gouvernement a annoncé une croissance potentielle bien supérieure aux prédictions les plus optimistes d’organisations internationales, comme l’illustre le graphique ci-dessous.
La Cour des comptes dénonce aussi une absence de mesures structurelles porteuses d’économie à terme. Ainsi, « la hausse programmée des dépenses militaires, les mesures annoncées concernant l’emploi, celles en faveur des jeunes, la modération de l’effort demandé aux communes et intercommunalités, la hausse du point de la fonction publique et les revalorisations annoncées des carrières de certains fonctionnaires vont pousser les dépenses à la hausse, à hauteur d’environ 0,3 point de PIB en 2017 ».
Comme le martèle Contribuables Associés, la mère des réformes est la réduction drastique des dépenses publiques !
Les dépenses publiques dérapent depuis des décennies, c’est normal, elles suivent la progression de la dette…..!
Vous connaissez peut-être celui qui va casser la machine à cadeaux ?
Magouille et corruption, les deux mamelles de la « crise » et autant de crimes contre le peuple.
http://www.associationmieuxvivredanslatransparence.fr – Bernard ALGHISI
En principe c’est l’inverse :la dette suit. Mais sait-on jamais peut être sont-ils assez prudents pour emprunter avant de s’engager; cela m’étonnerait beaucoup!
La cour des comptes met les pieds dans le plat, le plat en est-il plus nourrissant, à défaut d’être plus appétissant?
Non.
J’en ai marre de ce simulacre de contrôle de la dépense publique.
J’en ai marre que le contrôleur d’aujourd’hui ai pour avenir professionnel d’être le contrôlé de demain.
J’en ai marre que tous ces gens reçoivent une rente en or au sortir de l’ENA pour ne jamais mettre le nez hors de la fonction publique.
Mais qu’attend le grand prêtre moustachu de la CGT pour protester contre cette iniquité criante? Je devrait d’ailleurs plutôt demander ceci au beau gosse de FO, c’est lui le spécialiste syndical de la haut fonction publique (vu sous l’angle des cotisants, donc retour au conflit d’intérêt!)
La compte des comptes nous coûte peut-être pas mal d’argent public, mais au moins elle a le mérite de mettre les pieds dans le plat.
Bien sûr que les budgets 2016 et 2017 sont présentés de manière attrayante mais tronquée. Comme d’hab. Le coup de la croissance prévue qui va tout arranger ; c’est un classique.
C’est pas grave, les dépenses supplémentaires seront financées par de la dette. Qui sera remboursée dans 20 ou 30 ans par des français qui ne sont pas encore dans le berceau. Et qui même s’ils y sont déjà ne vont pas la ramener aujourd’hui.
Face à des politiciens calculateurs, c’est toujours le plus faible qui trinque.
A ce point du raisonnement , pourquoi votre élu ne relaie-t-il pas votre demande de maitrise de la dépense publique, dont d’abord de l’effectif public?
La Cour des comptes n’a (malheureusement) pas de pouvoir de coercition face à l’incurie de nos gouvernants. Je le déplore comme vous.
Son rôle de lanceur d’alerte est certes confortable pour elle et pour les émoluments eux aussi confortables de ses pensionnaires mais je ne pense pas que D. Migaud puisse taper du point sur la table, sinon il serait remis très vite dans son rôle par les aboyeurs de service de nos gouvernants.
Dire les choses, c’est mieux que rien. Je pense que c’est ensuite aux députés et sénateurs de prendre le relais de la coercition.
Mais là, ça semble quasiment peine perdue. Et je rappelle que la représentation nationale est censée être le reflet de ce que pense le peuple. Et en ce moment le peuple préfère regarder le foot que les comptes publics !
On parle de temps à autre d’entre remettre une couche dans le sens du keynésianisme. La Cour des comptes peut au moins freiner ces relents suicidaires par ses admonestations.
Pardon : ses … recommandations !
Objection votre honneur. « dire les choses » sert d’alibi aux copains pour ne rien faire, et c’est là toute la finesse de nos dominants: faire semblant. Car ce sont tous des copains de la fonction publique, nos députés aussi, les centrales syndicales aussi…