Népotisme : au moins 10% des sénateurs salarient un de leurs proches en tant qu’assistant(e)
À noter que Capital n’a compté que les assistant(e)s parlementaires portant le même patronyme que leur sénateur.
Or, certains parlementaires employant leur épouse mentionnent leur nom de jeune fille dans leur déclaration d’intérêts, comme le faisait le député de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) Thierry Solère dans la première version (Karine Theet), avant de rectifier dans la seconde (Karine Theet épouse Solère).
Et cela exclut donc les concubin(e)s, ou les filles ou sœurs de parlementaires ayant changé de nom en se mariant…
Le député de Vendée non-inscrit Véronique Besse s’est prononcé en faveur de l’interdiction de ces pratiques, mais curieusement, ses collègues députés et sénateurs des grands groupes parlementaires (socialiste et « républicain ») ne s’empressent pas d’appliquer ses recommandations…
Une pratique d’autant plus grave que les 9504 euros que touchent chaque mois les députés pour rémunérer leurs assistants (7548,10 euros pour les sénateurs), en plus de leurs excessives indemnités (11 000 euros pour les députés, 11 600 euros pour les sénateurs), proviennent de vos impôts.
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Addendum : dans la région Nord-Pas-de-Calais, ce népotisme est institutionnalisé :
Tout cela est indécent , connu, et pourtant rien ne change. Il serait pourtant simple de faire comme à l’étranger: l’employeur est l’assemblée, pas l’élu.