François Hollande prépare le retour de l’écotaxe !
Sur notre site Trop d’Impôts :
Après nombre de rebondissements autour des portiques écotaxe, comme vous pouvez le lire ici oulà, le gouvernement avait annoncé la suspension « sine die » de l’écotaxe le 9 octobre puis la résiliation du contrat avec l’entreprise Ecomouv’ le 30 du même mois, comme le rappelle Le Figaro. Si le gouvernement a dû reculer à ce moment-là, c’est qu’il avait pris très au sérieux la menace des routiers de bloquer les routes. Encore une fois, la mobilisation contre le « toujours plus de taxes » paye.
À l’époque, pour combler ce « manque à gagner » – et plutôt que de supprimer les gaspillages publics, Ségolène Royal envisageait de s’en prendre aux autoroutes. Aujourd’hui, elle revient sur ses propos sur la suspension de l’écotaxe : « il y a beaucoup de confusion sur ce sujet : ce n’est pas la suspension de l’écotaxe, qui est inscrite dans la loi, c’est la suspension des modalités de l’application de cette écotaxe sous la forme du contrat Ecomouv’ qui n’était pas opérant et d’ailleurs qui n’a pas commencé, même dans son aspect expérimentation ». On se demande où se situe vraiment la « confusion »…
De son côté, François Hollande a annoncé une « expérimentation » de l’écotaxe en Alsace et en Lorraine, lundi 24 novembre, lors d’un déplacement à Metz, demeurant très flou sur les modalités de cette nouvelle application, comme le rapporte Le Monde : « Je sais ce que supportent ces deux régions [l’Alsace et la Lorraine] avec le trafic poids lourds en provenance de l’étranger. Il y aura donc discussion (…). Une expérimentation peut être envisagée si les élus en décident et si elle est compatible avec nos engagements européens ». Bref, le Président de la République veut absolument taxer, mais ne sait pas encore comment faire passer la pilule auprès des Français !
Rappelons que le projet a déjà coûté une fortune (plus d’1 milliard d’euros !) aux contribuables mais visiblement ce n’est toujours pas assez de gaspillages. Le bazar continue… et c’est vous qui payez !
S. Royal est peut-être confuse dans ses propos. Elle a souvent eu tendance à tourner avec le vent.
Mais pour moi taxer la pollution des transports routiers tous azimuts, en transit dans un pays ou une contrée sans rien laisser à l’économie locale sauf leur pollution atmosphérique et sonore, s’entend tout à fait.
On pourrait citer les poids lourds mais aussi les camping-cars, les bus de voyagistes; le trafic aérien de villégiature, et d’autres.
Heureusement le français est une langue qui permet un arc en ciel de nuances!
Mis en amont ,aucun de vous ne s’étonne qu’il ait fallu construire ces portiques disgracieux et coûteux pour suivre à la trace des camions tous équipés de GPS? Personne ne s’émeut de l’extraordinaire finesse des suisses qui font payer une vignette à l’entrée (pourquoi ne s’est-on pas servi des péages??), et qui ont mis les camions sur le train. Réveillez vous ce gâchis d’argent a des responsables, et pas chez Ecomouv qui n’a fait que ce que l’état lui demandait.
payer une vignette d’état couterait moins chere que de soutraiter à des entreprises qui nous plument à chaque fois que l’on franchi un péage..
je vous donne 2 exemples
traverser la suisse coutait en 2013 34€ pour 1 année en voiture..
passer le tunel de sainte-marie aux mines,ou le mont-blanc,ou le frejus,avec 1 aller et retour vous coutent 34€ par passage pour 1 voiture,c’est 1 escroquerie d’état monstrueuse
Attention l’entreprise sous-traitante ne fait qu’appliquer le contrat signé avec l’état: elle ne plume donc personne plus que ce que la puissance publique a décidé.
Quelque soit le schéma adopté, l’organisme gestionnaire voit ses effectifs et ses salaires s’ajuster au bénéfice qu’elle fait; et il n’y a pas trente six manières de limiter ce phénomène: gestion rigoureuse par la puissance publique, ou concurrence. Si vous voulez qu’un péage baisse, ouvrez un autre chemin pas trop lent et moins cher. Quant à la gestion rigoureuse, soyons clairs, c’est une utopie, sauf en Suisse et Suède.
La Suisse, tiens voilà un pays qu’on ne cite pas suffisamment en exemple :
-Pas dans l’U.E.,
-Pas dans l’Euro,
-Taux de chômage : 4%, (France : 11%)
-Taux d’endettement : inférieur à 40 % PIB (France : 100 %),
-Des entreprises de taille mondiale, Holcim, Nestlé, MSC, Monsanto et d’autres sans compter le secteur du luxe (et je ne parle pas d’U.B.S.),
-Des consultations populaires dès qu’un problème majeur se pose,
-Un environnement naturel hors pair,
-Un taux d’occupation des prisons au plus bas,
-Des gens respectueux les uns des autres
-Pays neutre ne s’occupant pas d’aller guerroyer à droite à gauche,
-Un accueil des étrangers assez fort paraît-il,
-Et tout ça ave 3 ou 4 langues nationales.
A part le système bancaire et son secret décrié, la Suisse est un pays quasi exemplaire.
A notre porte, et on ne le voit pas.