Les ravages de la loi Duflot sur le logement
La loi Duflot sur le logement a entrainé une chute de 30% des ventes de logement neufs au 1er trimestre 2014.
La loi Alur de Cécile Duflot, promulguée fin mars, a engendré une chute des promesses de vente d’appartements en mai et en juin. La loi Duflot impose notamment une dizaine de documents supplémentaires pour les ventes des logements en copropriété. Ces documents supplémentaires sont eux-mêmes multipliés par le nombre de lots touchés par la copropriété, le lot principal ( appartement) et les lots secondaires ( dalle de l’immeuble, parking, cave, etc…).
Laurent Vimont, président de Century 21, s’est montré consterné par la loi Duflot: « J’ai vu une promesse de vente sur un appartement dans une tour du 13e arrondissement de Paris, avec plusieurs lots, qui faisait 1 500 pages ! ». D’après Laurent Vimont, la loi Duflot engendre une hausse de 650 grammes de papier utilisé pour chaque promesse de vente. Sachant que 385 000 promesses de vente signées sont envoyée chaque année 1,7 fois en moyenne, le président de Century 21 estime que la loi Duflot va entrainer une hausse de la consommation de papier de 425 tonnes par an, soit 30 hectares de forêt ! Et dire que la loi Duflot a été pondue par une écolo…
Autre conséquence de la loi Duflot, « la panne du logement cette année va coûter 0,4 % du PIB. En somme, si la croissance n’atteint que 0,7 %, c’est indirectement à cause de l’immobilier, à cause de l’inanité de la politique conduite par Cécile Duflot, acceptée sans rien objecter par Jean-Marc Ayrault et François Hollande pendant deux ans » selon Éric Le Boucher, éditorialiste économique aux Échos.
Lors d’un déplacement en Ardèche, Manuel Valls a été forcé de constater l’échec de la loi Duflot sur le logement: « Si nous avons une loi sur le logement qui ne permet pas le redémarrage du logement, il faut y apporter un certain nombre de modifications. »… Ce à quoi Cécile Duflot a répondu, dès le lendemain, dans les colonnes du Parisien: « Ne soyons pas dupes, il s’agit d’une opération qui consiste à attaquer une des véritables lois de gauche de ce mandat… Le choix qui est fait semble être de céder à la vulgate libérale. » En voilà une qui ne doute de rien…
Voir aussi L’écologie, oui! Les écolos, non!
source: lepoint.fr
Je trouve ca quand même très curieux que de nombreux journaux fassent l’amalgame entre la loi ALUR et la loi Duflot. Ce ne sont pas les mêmes !! La loi Duflot octroie une réduction d’impôt pour tout investissement dans une location neuve (cf :http://www.simulation-duflot.fr/tout-savoir-sur-la-loi-duflot/). Bref, je suis d’accord avec vous, la loi ALUR n’est pas du tout effective et doit être revue comme Manuel Valls le dit (cf : http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/france-la-loi-alur-sera-appliquee-avec-pragmatisme-valls-980639.php) ! Et Cécile Duflot prend trop à coeur cette modification. Elle doit savoir faire la différence entre les problèmes personnels et professionnels. Pour une fois qu’un politique prend en main les choses…
C. Duflot est comme beaucoup d’autres, les C. Boutin avec la loi DALO, M. Hirsch avec le R.S.A., mais aussi pour le bâtiment les Pons, Périssol, Cellier, et compagnie.
Il veulent laisser leur nom dan l’histoire de la république, poussés à la roue qu’ils sont par les lobbies. Par bonne conscience de s’investir ou par orgueil, je ne sais. Mais certainement pas mal par orgueil. A notre grand dam.
Ca au final, ça coûte, et en plus ça crée plein d’effets pervers.
Où est le temps ou la politique, ça n’était pas : »prendre des mesures », mettre en place des dispositifs, débloquer des fonds (des emprunts), faire des lois à son nom pour faire parler de soi ?
Où est e temps où la politique c’était : montrer l’exemple, essayer d’appliquer au plus scrupuleusement possible la loi en place sans la changer, regarder les dossiers opiniâtrement, être rigoureux avec les fonds à gérer, faire au mieux avec ce qu’on a, rigoureux avec la loi sans la changer tous les quatre matins, parler morale de bons sens plutôt que réforme permanente, mesure compliquée, puis contre mesure, puis contre contre mesure?