Jour de carence : les syndicats de fonctionnaires rétablissent un privilège
Marylise Lebranchu a cédé face à la pression des syndicats de la fonction publique. Le jour de carence dans la fonction publique, en cas d’arrêt maladie, va être supprimé.
Une nouvelle fois, l’annulation des rares mesures positives du gouvernement précédent est sacrifiée. Votée pour tenter de juguler le fléau de l’absentéisme dans la fonction publique, cette mesure commençait déjà à porter ses fruits…
Pour rappel, dans le privé, le droit du travail prévoit trois jours de délai de carence avant déclenchement du mécanisme d’indemnisation en cas d’absence pour raison de santé.
L’objectif est d’éviter les arrêts maladie de « confort » d’une journée, par exemple, juste avant ou après un week-end. Dans la fonction publique, ce jour n’existait pas avant janvier 2012 (réforme de François Sauvadet). Il n’existera plus à partir de 2014.
Un absentéisme record dans le public
L’une des conséquences de cette absence de jour de carence : un absentéisme important dans la fonction publique, qui ne fait que croître ses dernières années. Alors qu’il se maintient historiquement sous la barre des 4 % dans les entreprises, il dépasse le plus souvent les 8 % dans la fonction publique et atteindrait même 12 % dans les collectivités locales.
Des milliards d’euros à récupérer
Rappelons que cet absentéisme a un coût. En utilisant une méthode assez grossière d’approximation, on estime que 1 % d’absentéisme coûte 1 % de la masse salariale de l’entreprise ou de l’administration.
Rapporté à la masse salariale (247 milliards d’euros), l’absentéisme dans la fonction publique pourrait coûter 24 milliards d’euros par an à la collectivité.
Le diviser par deux (le ramener au niveau du privé) pourrait donc rapporter jusqu’à 12 milliards d’euros par an.
La mesure en place aurait permis, pendant ses un an d’application, 60 millions d’euros d’économies à l’Etat et 70 millions dans les hôpitaux.
A vue de nez, les économies dégagées dans la fonction publique territoriale auraient été du même ordre. De plus, la Fédération hospitalière de France rapporte que l’absentéisme, dans la fonction publique hospitalière, aurait diminué de 7 %! Une première, et la preuve que le jour de carence est un bon moyen d’endiguer l’absentéisme de complaisance sans avoir recours à un flicage des agents.
Las, le gouvernement cède au chantage de son électorat, et revient sur une réforme de justice et de bons sens, au détriment des fonctionnaires sérieux, des usagers… et des contribuables.
D’accord avec vous phaléne. Il ne faut pas laisser trop de lattitude aux gestionnaires publics qui ne gèrent pas leur argent mais celui des autres. C’est juste et les dérapages sont nombreux.
Mais c’est aussi à chaque français de sanctionner plus souvent les élus quand ils dérapent.
Et de loin on ne le fait pas assez, à voir les gens en place depuis des lustres.
Jamas, je vous arrête: si chaque service peut décider d’avantages à ses agents, très vite il ne leur sera plus demandé de venir au travail! Les services n’ont pas de responsabilité financière, ils donneraient donc n’importe quoi pour avoir la paix.
A ce propos, non Mme Le Branchu, n’a pas acheté la paix sociale puisque les agents ne demandaient pas cette reculade, elle a conforté les centrales syndicales FO et CGT c’est tout; et si la CFDT était un vrai syndicat soucieux de l’intérêt général elle demanderait 3 jours de carence indemnisés partiellement ( 80% environ) la pratique la plus courante dans le privé, limités en nombre par année ( 6 jours/an je crois à vérifier)
Les 3 jours de carence ds le privé st payés dans les GRANDES entreprises où il y a des accords.
Ds les petites entreprises, pas d’accord donc 3 jours pas payés : j’en ai fait l’expérience.
Les mensonges pour rétablir cette mesure st scandaleux,.
Mme Lebranchu a cédé à la pression syndicale avec l’accord du 1er ministre et du président de la République.
Mais comme ils ne peuvent le dire, ils inventent des mensonges pour justifier cette mesure !
Le »cri » peut il lancer une pétition avec »contribuables associés » ?
Il paraît que M. Lebranchu est revenu sur le jour de carence pour donner le change face au gel des salaires de la fonction publique pour la 3 ou 4ème année consécutive.
On peut admettre que dans une négociation il y ait monnaie d’échange.
Mais sur le fond, faire 2 poids 2 mesures entre le privé et le public n’est pas admissible. 0 jour pour les uns et 3 jours pour les autres n’est pas juste.
Et l’état n’a pas, l’état n’a plus, les moyens de traiter ses salariés comme peut le faire une grande entreprise aux finances saines qui finance en partie la prise en charge des jours de carence de ses salariés.
L’état, les services publics en déficit, les collectivités territoriales qui n’arrêtent pas d’augmenter les impôts ne sont pas des boutiques aux finances saines, c’est clair.
Pour l’état faire des déficits à répétition et sans discontinuer depuis 38 ans, ne s’appelle pas avoir des finances saines.
Si certaines collectivités locales sont bien gérées et peuvent se permettre ce genre d’avantage ; qu’elles le fassent en option mais pas par obligation réglementaire.
Régime de base : 3 jours de carence pour tous, public ou privé.
Régime optionnel plus avantageux : à voter par chaque administration au cas par cas.
Examinons calmement cette reculade.
La décisions est justifiée par les ministres par des mensonges énormes: les congés de maladie se seraient allongés ( il y donc des abus?), l’économie serait ridicule ( pourtant les hôpitaux, à eux seuls, annoncent plus que l’état pour la totalité de ses services), et enfin les absences seraient les mêmes dans le privé que dans le public ( ce que contredit toutes les études).
A qui profite-t-elle? A ceux que trichent avec les arrêts de maladie, d’abord; d’ailleurs la grande majorité des agents, qui ne trichent pas, trouvent cette décision injuste. Oui, mais les tire au flan sont souvent syndiqués ( il faut se protéger).
Conclusion: l’état favorise les tricheurs.
Bien sûr la décision Sarkosy était mal ficelée, trop brutale, pas conforme à la pratique la plus courante dans le privé; la reculade est pire, mais totalement conforme dans ses attendus et ses conséquences, à la pratique politique usuelle.
ah nous y voila !!!!!
bande de couilles molles de socialos !!!!!!
( et je suis fonctionnaire )
je ne trouve pas çà normal que mes compatriotes se cognent 3J !!!!!
Vous ! président de l inégalité et des privilèges, vous allez et je l espère par tarder de sentir la vague vous revenir en pleine tronche, votre règne pendra fin !!!!!! et le plutôt sera le mieux.