Avec Thierry Le Paon, la CGT choisit encore un leader encarté au PC
Après Thibault, Le Paon. C’est à ce cégétiste natif du Calvados que la commission exécutive de la CGT a décidé de confier les rênes du syndicat après le départ de Bernard Thibault.
Sauf nouvelle surprise, il devrait lui succéder en mars 2013 au congrès de Toulouse. C’est une roue de secours puisqu’il n’est un secret pour personne que le premier choix de Thibault s’était porté sur Nadine Prigent, une ancienne infirmière finalement écartée pour son manque de charisme.
Verra-t-on la différence entre les 2 hommes ? Normand et ex-salarié de Moulinex, Thierry Le Paon. «(…) fait partie de ceux qui ont cette capacité de réunir l’organisation même lorsqu’elle est traversée de débats», assure Thibault en parlant de lui.
L’ancien chaudronnier dirige actuellement le groupe CGT au Conseil économique, social et environnemental (Cese).
Comme Thibault, il s’agit de quelqu’un d’assez discret. Son nom n’est pas apparu publiquement alors que les escarmouches entourant le nomination du futur secrétaire général de la CGT se succèdent depuis le début 2012. Ses proches le décrivent comme quelqu’un d’humeur égale, assez énigmatique et courtois.
Homme de l’ombre malgré son visage empourpré, Le Paon a la réputation d’être un bon réseauteur. Il fait notamment partie d’un cercle de réflexion, le Quadrilatère, où se rencontrent des chefs d’entreprise, des responsables du personnel et des syndicalistes.
Raymond Soubie, ex-conseiller social de Nicolas Sarkozy le décrivait comme quelqu’un de fiable.
Officiellement, Le Paon prétend poursuivre le grand œuvre de Thibault. Il ne faudra pas attendre longtemps pour savoir ce qu’il dissimule derrière son masque policé. Le nouveau numéro 1 de la CGT sera vite confronté à 2 gros dossiers : l’emploi et le financement de la protection sociale.
Lors des discussions sur la formation professionnelle, se rappellent les observateurs, il a joué un rôle clé. Les discussions avaient débouché sur un accord.
Politiquement, le leader du Calvados est, comme il se doit, membre du PC, une tradition éprouvée depuis la fondation du syndicat à Limoges, en 1895. Comme Thibault, Le Paon a appelé à voter pour François Hollande.
Il sera intéressant de voir comment cette proximité native va évoluer au fil des conflits sociaux.
DL
au mois il vient du privé et a été licencier 2 fois, il connais donc les problemes de la base
A Quéribus, bien sûr; mais nous savons tous que ce n’est pas comme cela que le »modéle social français » changera: ils feront grève, raconteront des contre vérités énormes pour obtenir le soutien des sans grade, et l’exécutif reculera… en concédant des avantages de plus!
Il y a aussi un problème patronal, pourquoi sont-ils incapables de favoriser un syndicalisme des salariés du privé? Brimer le délégué syndical sans discernement comme cela se pratique couramment est-ce intelligent? etc… Finalement les organisations patronales ne valent pas mieux que les confédérations syndicales; peut-être parce que gavées des mêmes financements débilitants: nos impôts.
encore un empecheur de tourner en rond
Vème République, république socialiste. Quant à la CGT, tout le monde sait que c’est une courroie de transmission du PC « F », y compris et surtout de la droite qui en a été toujours été complice. Alors, maintenant que c’est la gôche qui est au pouvoir… Donc, rien de nouveau sous le soleil. Une seule et unique solution : supprimer les subventions aux syndicats et on commencera alors à avoir un aperçu du pays réel.
Toujours, toujours le meme fromage et toujours les memes rats
C’est surtout un vieux de la vieille de la fonction publique et de ses sinécures bien payées!
Ecore un sacré coco ce coco là !