Le 12 octobre 2011
Dexia : 33 milliards d’euros de garantie de l’Etat français
Dexia. L’Etat français prévoit environ 33 milliards d’euros de garanties de financement et une garantie supplémentaire contre d’éventuelles pertes liées […]
Dexia. L’Etat français prévoit environ 33 milliards d’euros de garanties de financement et une garantie supplémentaire contre d’éventuelles pertes liées à la restructuration des crédits « toxiques » aux collectivités locales françaises. La garantie de financement sera au total de 90 milliards d’euros, apportés à 60,5% par la Belgique, 36,5% par la France et 3% par le Luxembourg. Source
Sanctionner l’incompétence voilà ce qu’il faudrait faire et qui hélas ne l’est jamais.
Le contribuable sature de payer pour des erreurs qui ne sont pas siennes.
Voir notre commentaire de l’article : « DEXIA: la ruine des contribuables » http://www.lecri.fr, qui semble avoir été trop rapidement retiré de la page de garde du site ….!
Certains pensent qu’il faudrait traduire en justice les patrons des grandes banques qui ont mis l’argent des épargnants à fond perdus :
-1/ dans des invetissements boursiers hasardeux, comme les subprimes,
-2/ dans des prêts à des emprunteurs devenus particulièrement non solvables comme la Grèce.
Il faut dire qu’investir dans les subprimes immobiliers américains par exemple, à l’effet boule de neige flagrant car un marché immobilier lui aussi ne grimpe pas jusqu’au ciel, n’était pas bien réfléchi. Prêter sur la valeur soit disant grandissante du bien alors qu’en France pour les remboursements mensuels ou annuels on s’arrête au tiers des rentrées mensuelles ou annuelles de l’emprunteur, il ne faut vraiment pas avoir beaucoup de bons sens et de recul.
Il faut dire que prêter à la Grèce avec une dette dépassant les 100% du PIB annuel est de la folie, surtout quand les mêmes banques refusent ici des prêts aux entreprises 10 fois plus saines que la Grèce. En gros on est au petits soins pour le secteur public pendant qu’ on dédaigne le privé ; ça n’est pas équitable mais j’observe que dans beaucoup de domaines, c’est comme ça, le public est sur un piedestal par rapport au privé.
Ceux-là qui veulent traduire ce petit monde de la »haute finance » n’ont pas tort. Il y a là incompétence notoire on peut le dire.
De plus ces patrons avec des salaires en forme de ponts d’or se sont retirés discrètement en refusant de parler aux médias (Courage, fuyons)avec des bonus qui dépassent l’entendement, avec des retraites mirifiques.
Il ne serait pas illogique qu’ils soient poursuivis pour fautes professionnelles allant jusqu’à mettre en danger la pérennité de leur société.
C’est trop facile de toujours faire payer les contribuables pendant que ces gens là passent du bon temps sous les cocotiers.