65% des Français sont favorables à une réforme du statut des fonctionnaires
65% des Français sont favorables à une réforme du statut des fonctionnaires. Sondage exclusif Ifop pour l’Observatoire de la fiscalité et des finances publiques.
«Le désir d’égalité est trois fois plus invoqué à l’appui de l’extinction du statut des fonctionnaires que la recherche des économies ».
L’analyse de Michel Brulé, fondateur de l’institut BVA.
La rhétorique de la campagne qui n’annonce fera une large place à la lutte contre les inégalités. On peut cependant se demander si elle abordera une des plus spectaculaires sources d’inégalité de la société française, un droit du travail propre au secteur public, qui met ses agents à l’abri des risques inhérents à la mondialisation.
Il s’agit du célèbre statut de la fonction publique qui garantit aux fonctionnaires la sécurité de l’emploi et d’importants avantages, notamment en matière de retraites.
Limiter les inégalités liées à ce statut est l’objet de la sixième des propositions de réforme de Contribuables Associés pour 2012. Mais qu’en pensent les Français ? C’est l’objet du dernier sondage mené par l’Ifop pour l’Observatoire de la fiscalité et des finances publiques.
Les deux tiers des Français se prononcent en faveur de l’alignement du droit du travail des agents publics sur les contrats des salariés du privé pour les nouvelles embauches.
En France, les fonctionnaires ont un statut spécial avec des contrats de travail différents des contrats de travail du secteur privé. Ce statut leur assure par exemple la sécurité de l’emploi et des régimes de retraite spécifiques. Selon vous, est-il souhaitable d’aligner les contrats de travail des nouveaux fonctionnaires embauchés dans l’avenir sur ceux des salariés du privé ?
Oui
- Ensemble des Français 65%
- Salariés du privé 77%
- Salariés du public 36%
Non
- Ensemble des Français 35%
- Salariés du privé 23%
- Salariés du public 64%
Derrière cette large majorité se dévoile un partage des opinions très contrasté, puisque si les trois quarts des salariés du privé sont favorables à cette mesure, les deux tiers des agents publics s’y opposent.
L’analyse par catégories professionnelles est éclairante : les plus désireux de voir supprimer le statut des fonctionnaires pour les nouvelles embauches sont les commerçants et artisans, mais encore plus les ouvriers, favorables à 85%.
L’analyse par famille politique montre qu’il s’agit d’un sujet où les options sont très tranchées : les électeurs de droite sont favorables à l’extinction du statut dans la proportion de trois sur quatre, les électeurs du centre dans la proportion de deux sur trois.
Mais ceux du Parti socialiste se divisent rigoureusement en deux, et ceux du front de gauche s’y opposent à deux contre un. L’aspiration à l’égalité propre à la gauche entre ici en conflit avec la défense des avantages acquis. Et on sait que le milieu des agents publics est en général un terrain où la gauche réalise d’excellents scores électoraux.
Pourquoi les Français se prononcent-ils pour cette remise en cause du statut des fonctionnaires ? Deux hypothèses viennent à l’esprit : la nécessité de réaliser des économies budgétaires, le refus des inégalités devant les rigueurs de la crise.
Selon vous, quel est le meilleur argument en faveur d’un alignement des contrats de travail des nouveaux fonctionnaires sur ceux du secteur privé ?
Une plus grande égalité entre les salariés français
- Ensemble des Français 56%
- Salariés du privé 64%
- Salariés du public 35%
La réalisation d’économies budgétaires
- Ensemble des Français 19%
- Salariés du privé 17%
- Salariés du public 30%
Autant l’un que l’autre
- Ensemble des Français 25%
- Salariés du privé 19%
- Salariés du public 35%
Ici aussi, les réponses sont sans ambigüité : le désir d’égalité est trois fois plus invoqué à l’appui de l’extinction du statut desfonctionnaires que la recherche des économies.
Devant la netteté de ces réponses, une interrogation : pourquoi un thème aussi porteur n’est-il pratiquement jamais abordé dans les propos des candidats ? De la part des candidats de gauche, on peut le comprendre, vu la division de leur électorat. Mais pour la droite, ce silence est plus énigmatique, étant donné le soutien qu’elle y trouverait dans le public et l’embarras où elle plongerait ses adversaires.
Deux explications viennent à l’esprit : le souvenir de la cuisante mésaventure d’Alain Juppé en 1995, quand il entreprit de s’attaquer à certains privilèges des agents publics et que les grèves qui suivirent mirent durablement à mal ses ambitions politiques.
Et puis ce trait propre à la vie politique française, le poids du secteur public tant au sein du Parlement que des gouvernement successifs et encore plus des cabinets ministériels. Or c’est là, paraît-il que s’initient les réformes…
Michel Brulé
Les fonctionnaires milliardaires
7 millions de gens au chômage ou en précarité
aucun licenciement dans les secteur public
tous les licenciés sont dans le privé
qui travaille 28h par semaine voir parfois 18 au mieux 35h?
pas de stress une augmentation chaque année grace aux gréves et syndicats…….
scandaleux ce statut de 1945
le monde a changé depuis bien longtemps
un peu d ‘égalité svp
Philippe Even faisait remarquer récemment que l’industrie pharmaceutique n’est plus foutue de trouver de nouvelles molécules et qu’elle recycle / rebaptise d’anciennes molécules pour des produits qu’elle va faire payer plus cher et qui serviront pour des maladies inventées de toutes pièces: c’est beau le marketing! Il ne faut pas oublier non plus une pièce essentielle des rapports de force: l’industrie finance la recherche, des post-docs, elle emploie des milliers de personnes et sait jouer sur la corde sensible: le chantage à l’emploi… Pour que les agences de contrôle fassent leur travail, encore faudrait-il qu’elles ne soient pas financées par ceux qu’elles sont supposées contrôler…
Quant aux classes du privé « pleines à raz bord », on pourrait aller voir du côté de l’école sainte clotide, où nos ministres mettent leurs gosses pour voir si elles sont pleines à ras bord…
A Pierre. Je reviens sur le Mediator de Servier. Celui qui n’a pas du tout fait son boulôt c’est l’administration de contrôle: tout le monde ou presque avait vu les dangers de ce produit, sauf notre agence du médicament qui s’apprétait à autoriser un générique! Pas sous la pression de Servier. Je vous pose la question fallait-il fermer cette agence, il y en a d’autres; ou la laisser continuer comme avant, on a changé de directeur c’est tout.
Servier a fauté c’est vrai, il est en justice, c’est normal; mais à l’agence du médicament , pas de faute. C’était comme cela sous le régime du centralisme bureaucratique.
A Pierre
-l’EPR est un raté complet qui signe la mort du nucléaire français, et croyez moi c’est au niveau de la conception que c’est raté, et pour des raisons qui doivent tout au management de l’état.
– Pour l’école privée songez simplement que toutes les classes y sont pleines à raz bord( on refuse du monde), alors que ça coûte moins cher par éléve n’est pas une trouvaille! La bonne question est pouquoi les parents y mettent-ils leurs enfants: les classes y sont » surchargées » et c’est payant.
Il y a mille et une manière de faire financer l’enseignement privé par le contribuable. Alors que les finances publiques étaient déjà exangues, on apprenait il y a quelque temps que « La région a participé à hauteur de 70% (soit 1,36 millions d’euros) à la construction du lycée (Jean-Paul2 de Sartrouville). Il a aussi reçu près d’1 million d’euros de la part de la mairie, une initiative originale puisqu’elle ne respecte pas la loi Falloux de 1850. Autre privilège, Jean-Paul II bénéficie de l’appellation “sous contrat d’association avec l’Etat” alors qu’un établissement privé ne peut recevoir de fonds publics qu’après 5 ans d’existence. Grâce à ce passe-droit, le ministère de l’Education Nationale finance cinq postes d’enseignants du lycée ! » (http://www.bakchich.info/Plan-banlieue-Sartrouville-version,10056.html).
Alors non seulement on demande à l’Etat (i.e. l’impôt) de financer l’enseignement privé, mais en plus on le fait en faisant fi de la loi… Et on ne parle même pas des exonérations et autres niches fiscales dont bénéficie l’enseignement catholique (http://blogs.mediapart.fr/edition/laicite/article/151010/deux-niches-fiscales-catholiques)
« Ce qui est vérifié, c’est que dès que vous confiez une tâche au privé, elle fonctionne mieux qu’avec des agents du public » : ah c’est sûr ! Allez dire ça aux familles des milliers de morts grâce à Servier. Les malfaçons de l’EPR de Flamanville, c’est sans doute aussi pour le bien de l’humanité…. (http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/08/31/epr-de-flamanville-des-malfacons-dans-les-constructions_1565609_3244.html)
Et puisqu’on y est voici les grandes œuvres d’un autre grand bienfaiteur de l’humanité :
http://liafa.jussieu.fr/~prieur/Divers/canard-diderot.pdf
…allons Pierre, un peu de lucidité : l’enseignement privé est 30% moins cher par élève que le public, amsi c’est normal puisque 13% des enseignants ne voit pas un élève de l’année, en ce qui concerne les soins, ils sont facturés 28% plus chers dans un hopital public que dans une clinique privée, et ce à pathologie identique ! Et vous trouvez cela normal ?
Ce qui est humain, c’est qu’à partir du moment où on est en sécurité d’emploi, on une tendance naturelle à faire moins d’effort, à refuser tout changement, toute évolution dans le travail. Ce qui est vérifié, c’est que dès que vous confiez une tâche au privé, elle fonctionne mieux qu’avec des agents du public (moins de lourdeur hiérachique, plus de responsabilisation, donc engagement supérieur…). De plus, les différentes « filières » étanches du public ne facilitent pas les passages d’une administration à une autre (on a des gens qui n’ont plus de travail dans une filière, et on embauche à qualification égale dans celle d’à côté au lieu de faire une simple mutation!!) Ce système est d’un autre âge, il faut donc le modifier.
Ce ne sont pas les fonctionnaires pris individuellement qui sont fautifs, mais le système obsolète…..que les fonctionnaires manipulés par leurs syndicats refusent de faire évoluer.
Pierre l’école privée vous coute bien moins cher,par élève que l’éducation nationale, ça se démontre trés facilement, et c’est constaté par les économistes.
Quand on parle de « fonction publique », de quelle fonction publique s’agit-il? De celle des hauts fonctionnaires du Parlement Européen qui s’engraissent sur le dos des citoyens ou de celle des instits payés au tarif horaire des femmes de ménage? D’autre part, il est intéressant de remarquer que les mêmes pleureuses des comptes publics et de leurs déficits ne trouvent rien à redire quand l’Etat balance des milliards pour subventionner, directement ou pas, l’enseignement catholique, ou quand les contribuables enrichissent les actionnaires des Vinci et autres Eiffage via les délégations de service public ou les PPP. Pour mémoire:
500 millions d’euros de surcoût, 130 défauts majeurs, des factures qui s’envolent, des délais qui s’étirent… L’hôpital Sud Francilien s’est enlisé dans son partenariat public-privé, désormais en état de mort clinique
http://www.lesmotsontunsens.com/hopital-sud-francilien-ppp-le-projet-emblematique-vire-au-naufrage-exemplaire-10793
Sans parler de nos pauvres amis japonais, qui vont payer 8 milliards d’euros à TEPCO en manque de trésorerie: à l’Etat la prise en charge des pertes, mais aux actionnaires les profits…. Comme d’hab….
tout ceci est un faux debat.de toutes façons le pays n’a deja plus les moyens de maintenir le statut des fonctionaires.chaque jour le secteur privé s’affaiblit et la capacité d’emprunt retrécit.observez bien ce qui se passe dans les premiers pays qui commencent a tomber(italie grece portugal et meme usa).cela vous donnera une bonne idée de ce qui nous attend dans quelques mois.et ce n’est que le début
A Pierre.
La fonction publique n’est quand même pas la plus à plaindre dans le contexte du marché du travail actuel, soyons honnêtes.
La sécurité de l’emploi dans les faits est quand même la ègle très très générale. Et l’état s’endette lourdement pour payer les fonctionnaires, ce qui n’est pas une situation normale.
Ceci étant je dirais 2 choses pour aller dans le sens des fonctionnaires.
-1 il faut distinguer le fonctionnaire au guichet, au contact du public (ou de l’élève) et le fonctionnaire dans les salles arrière comme on pourrait dire chez les banquiers ; c’est à dire le fonctionnaire chef de secteur et plus haut vers la haute fonction publique. Là, on a souvent affaire à des gens qui ont raisonné plan de carrière et avantages qui vont avec : plus le contact »chiant » avec le public, une paye confortable, des horaires »modulables », et une devise »pas de remous, pas de vagues ».
-2 Pour l’enseignement il est inconstable que les élèves et lycéens d’aujourd’hui sont à l’image de l’époque, ingérables. Il jouent en permanence le rapport de force et ça n’est pas acceptable. Il est abérrant que des enseignants fassent 1 quart d’heure de cours et 3 quarts d’heure de maintien de l’ordre sur une heure de cours. Sur le nombre de salles de classes du pays, que d’argent public perdu. Si en plus il y a derrière les enseignants les chef de service des salles arrière qui raisonnent sur le »pas de remous pas de vagues, c’est contraire à ma carrière », les enseignants se sentent abandonnés, c’est aisément compréhensible.
Moi j’enverrais dare-dare à la première incartade les éleves fouteurs de M. dans une salle de pemanence. Les enseignants seraient moins stressés, moins fatigués le soir et là encore, ça serait tout bénef. pour le pays.
Il y a le statut, mais plus grave il y a cette augmentation permanente de l’effectif global qui croit plus vite que la population.
« En France, les fonctionnaires ont un statut spécial avec des contrats de travail différents des contrats de travail du secteur privé. Ce statut leur assure par exemple la sécurité de l’emploi »
Monsieur n’est pas au faite des dernières évolutions de la législation : même la sécurité de l’emploi n’est à présent plus assuré, le sarkozysme ayant détruit le dernier « appât » qui pouvait attirer les candidats au sacrifice (cf. le cas de cette enseignante immolée devant les téléphones portables de petits monstres ordinaires). Je vous recommande le texte d’un Professeur de Droit public intitulé « Droit de la fonction publique La réorientation, prélude au licenciement » qui détaille la législation en la matière:
http://koubi.fr/spip.php?article477
Du point de vue des sciences humaines économiques (mais aussi des sciences humaines tout court, à ma connaissance le statut ne fait pas le bonheur) vous devriez, Alfa 2401, étre pour la suppression du statut, objet de l’article et du sondage cité; et j’ajoute que les agents de l’état qui sont favorables à cette évolution ne sont pas rares. Evidemment la situation de chômage chronique dans laquelle nous maintiennent des politiques inefficaces, n’est pas favorable à cette évolution.
Serge,
Je ne suis pas fonctionnaire : je suis artisan : Concepteur de salles de bain clés en main pour être précis, c’est écrit dans mon premier message, si vous voulez mon numéro Siret pour vérifier, pas de soucis. Pour revenir aux fonctionnaires, je participe comme vous à leur retraite, ça s’appelle les impôts ! Et j’en paye sûrement plus que la plupart avec mon entreprise. Oui, j’ai pris le risque d’être à mon compte. Là aussi, il faut savoir se jeter dans l’arène plutôt que d’attendre qu’un patron mette une annonce en touchant le chômage (je n’ai rien contre les chômeurs, je l’ai été durant 13 mois). Et oui je suis content de mon service public et je suis fier de faire parti des 35%. Et comme tout le monde : oui, la guichetière de la poste me m’excède quand elle parle chiffon avec une cliente, oui les services des impôts me font enrager lorsqu’ils me baladent de service en service au téléphone, oui encore, la préfecture qui perd mon dossier et qui me dit de manière froide et distante : « il faut en refaire un ». Biensûr que j’ai l’impression de jeter mes impôts par les fenêtres dans ces instants là. J’aimerais payer moins d’impôts pour enfin m’enrichir comme tous le monde en rêve. Mais la caissière de Carrefour qui met 10 minutes à trouver le bon prix me saoule aussi, les personnes âgées qui n’avancent pas sur la route aussi, les rendez-vous avec les médecins spécialisés privés qui vous prennent 3 mois plus tard m’énervent aussi.
Bref, ce n’est pas parce que quelques personnes (proportionnellement à la masse de fonctionnaires) nous font rager qu’il faut automatiquement faire des généralités. Dans cette même optique, je pourrais aussi affirmer que les personnes qui ajoutent des commentaires sur des forums sont des gens qui ne travaillent pas et qui n’ont que ça à faire et donc coûtent de l’argent à la CAF ou aux ASSEDICS. Mais ça serait tellement facile et tellement injuste.
De manière générale, tous les métiers passent à la critique : les artisans sont des voleurs ! Les carrossiers sont des escrocs ! Les médecins préfèrent jouer au golf que de s’occuper de leurs patients, etc… Un grand sport national que de critiquer à tour de bras. Ce qui nous vaut une « excellente » publicité internationale ayant quelques conséquences touristiques tout de même. Et puisqu’il ne nous restera que ça pour ramener de l’argent dans les caisses d’ici quelques temps, il serait peut-être temps de changer de visage et de comportement.
Soyons unis au lieu de nous détester continuellement.
J’essaye de convaincre une dernière fois après j’arrête : lisez les rapports annuels de la Cour des Comptes et vous verrez que le plus gros n’est pas dans les quelques retraites ou réversions. Les fonctionnaires n’ont pas un subir les conséquences d’un système mit en place il y a plusieurs décennies et dont on subit les conséquences aujourd’hui. Qu’il y en ai trop :OUI, mais qui recrute ?
L’histoire peut aussi être utile
Équation historique :
Dettes de la France = Loi sur les banques centrales no 73-7 du 3 janvier 1973
(résumé : loi qui oblige l’Etat de passer par des banques privées comme un particulier. Méthode reprise par les traités de Maastricht et de Lisbonne) + Emprunt de 7,5 milliards de francs emprunté pour 15 ans, l’état dut rembourser (en intérêts et capital) plus de 90 milliards de francs (Voir la source Wikipédia Emprunt Giscard). + les achats non ou très mal négociés (exemple affairant des ronds-points à 150’000 Euros qui fleurissent partout en France… Les articles vendus plus chers « parce que c’est la fonction publique qui paye » (Exemple ridicule d’achat dans une école d’une éponge pour tableau noir à 10 Euros Hors taxe (via les fournisseurs de l’éducation nationale) trouvée dans le commerce à 2,5 Euros TTC, imaginez ce que ça donne à l’échelle de TOUS les achats de la Fonction Publique et les exemples se multiplient ad libitum.
Donc avant de faire main basse sur les retraites et réversion salariés, que les élus élitistes apprennent à gérer notre argent correctement, qu’ils fassent des formations de gestion, de comptabilité et ensuite une fois que les incompétents. L’économie ce n’est pas de la comptabilité! En voilà une nouvelle :
De Raymond Barre : « la science économique est la science de l’administration des ressources rares. Elle étudie les formes que prend le comportement humain dans l’aménagement de ces ressources ; elle analyse et explique les modalités selon lesquelles un individu ou une société affecte des moyens limités à la satisfaction de besoins nombreux et illimités »
Comptabilité : « La comptabilité est une discipline pratique consistant à répertorier et enregistrer les données chiffrées permettant de refléter et de qualifier – pour un agent ou une entité – aussi bien l’ampleur de son activité économique que ses conséquences sur l’inventaire de son patrimoine. »
En résumé, vous pouvez être une pointure en science économique et être lamentablement minable en gestion financière. Bienvenue en France
CQFD !
un juge, un militaire, un agent des impôts,soient fonctionnaires, je suis d’accord. Mais il est inutile que le cuisinier le secrétaire le chauffeur etc. le soit. lorsque le juge qui son domaine pour aller dans un bureau n’est pas utile qu’il soit fonctionnaire.
il en va de même pour les statuts proches d’y assimilés: EDF, GDF, SNCF, Air France etc…
un prof n’a aucune raison d’être fonctionnaire.
donc il perd le statut de garantie d’emploi,, d’avantages de fin de carrière et de retraite.
on met en place ces nouvelles mesures tout de suite… chiche ?
Selon Alfa 2401, Isabelle, Pélissier les fonctionnaires travaillent beaucoup, gagnent moins que dans le privé…..ils ne parlent pas de leurs retraites et effectivement de la reversion….En fait pour compenser les jours de grève, les arrêts de maladie ils sont obligés de se donner quand ils sont là !! Les intervenants précités font partie des 35 % de français contents des fonctionnaires (ils assurent ne pas l’être…hum hum… ») aussi je suggère qu’ils participent de façon plus conséquente au financement du secteur public en prenant en charge les retraites par exemple!! Le service ça se paye!!
est il normal qu’il y ait un fonctionnaire sur 4 actifs ? est il normal que nos impôts ne suffisent même plus a payer tout ça ? qu’il faille encore emprunter pour finir de payer ces salaires ? est il normal que nous vivions depuis si longtemps au dessus de nos moyens qu’on en arrive dans une situation de quasi faillite d’ici quelques mois ?
Hiro C ce que vous dites n’est vrai que pour l’encadrement; les autres sont plutôt bien payés; et puis il y a la retraite trés avantageuse pour tous les échelons.
Cela dit le problème à regler n’est pas le salaire, mais la souplesse minimum des effectifs pour que les organisations soient gérables, l’éducation nationale est exemplaire de cette difficulté: trop d’enseignants sauf devant les éléves!
Et supprimer le statut, c’est, en principe, supprimer les détachements, donc la colonisation des mondes politiques et syndicaux par les agents de l’état ; et ça c’est vital.
Pompiers professionnels qui risquent leur vie souvent à cause de la bêtise de quelques inconscients, urgentistes, infirmières et autres employés d’hôpitaux qui ne pas leurs heures (pas de cliniques), éboueurs employés municipaux donc), facteurs (pas les guichetiers donc à travailler par tous les temps sans protection particulière pas comme les salariés du privé des travaux publiques qui s’arrêtent pour intempéries à la première goutte (c’est du vécu)), policiers et les problèmes de sécurité quotidiens, militaires (les soldats au front et loin de leur famille pendant des mois), assistantes sociales qui côtoient la misère quotidiennement, guichetières de la Sécu ou de la CAF qui s’en prennent plein la tête parce que le système est injuste, et j’en passe, autant d »emplois ingrats que personne ne rêve initialement de faire, indispensable à notre quotidien, qui font un travail tellement dans l’ombre pour notre confort et notre sécurité que l’on ne s’aperçoit même plus qu’il y a des gens derrière ayant fait ce travail. L’application de nos acquis sociaux est la résultante d’un travail collectif de fonctionnaires et nous nous voilons la face en les critiquant.
Faisons un test : supprimons les tous. Privatisons tout : combien donnerons-nous pour sauver une vie lors d’un incendie ? Sommes-nous assez fortunés pour nous faire guérir d’un cancer ? Avons-nous les moyens pour payer individuellement chaque enseignant qui éduque nos enfants ? Et tellement d’autres exemples
Par ailleurs, la fonction d’élu ne donne pas le statut de fonctionnaire! Si nous en sommes insatisfait de nos élus, il importe à chacun d’entre nous de se présenter lors d’élections, dans sa mairie lors des municipales, lors des législatives et autres élections. C’est ce que l’on appelle la démocratie. Chacun est libre de se présenter pour changer les choses s’il le veut vraiment.
Mais combien sommes nous à nous engager dans une cause citoyenne ? Pour le bien commun ? A militer pour nos droits (et je ne parle pas d’une critique sur forum caché derrière un pseudo (moi le premier)). J’ai fais partie pendant presque 5 ans d’un parti politique et je vous assure que les personnes qui écoutent sont plus nombreuses que celles qui s’engagent dans un débat d’idées. Avoir une carte d’adhérant de parti politique ne prouve pas que l’on est engagé physiquement. S’il suffisait de payer 20 Euros de cotisation annuelle pour faire valoir que l’on a fait avancer la démocratie et lutter contre les injustices et les inégalités, ça se saurait.
Donc à tous ceux qui critiquent les fonctionnaires, les élus (principalement locaux) merci de sortir vous engager personnellement en passant des concours dans la fonction publique, en participant à des élections, au détriment de votre confort personnel, de votre vie privée, au risque que les fausses rumeurs ne vous détruisent et que l’opinion générale ne vous salissent. En un mot : osez!
Quelle serait la réponse à cette question ?
En France, les fonctionnaires ont un statut spécial avec des contrats de travail différents des contrats de travail du secteur privé. Ce statut leur assure à qualifications égales des salaires inférieurs à ceux du privé. Selon vous, est-il souhaitable d’aligner les contrats de travail des nouveaux fonctionnaires embauchés dans l’avenir sur ceux des salariés du privé ?
Il serait urgent de « s’attaquer » à la réversion des retraites des fonctionnaires qui est d’une injustice flagrante par rapport au régime général et dont personne ne parle .
A tous vos cinq articles similaire je réponds : FAUX. Je n’ai jamais été fonctionnaire mais j’ai pu constater souvent qu’eux travaillé beaucoup plus que bon nombre de personne du privé. Vous tombez dans l’intox et de ce fait vous êtes plus pathétique que lamentable Une personne qui a travaillé 46 ans dans le privé 1954/2000
Je n’ai jamais été fonctionnaire mais je peux vous dire que dans la fonction publique il travaille beaucoup plus que certains dans le privé. Vous pensez que ce genre d’article est utile au Pays en ce moment ? De toute façon soyez rassuré nous n’avons plus de service Public comme cela il ne nous restera plus qu’à payer comme nous commençons à le faire en ce moment: .gaz, électricité. Vraiment cet article et d’une autre époque aussi je vous dis en toute sincérité. vous n’êtes pas lamentable mais pathétique
tant que les fonctionnaires seront majoritaires au parlement rien ne changera. Le jour où quelqu’un aura le courage de dire que les fonctionnaires qui se présentent à un mandat électif devront au mieux être mis en disponibilité, au pire démissionner et non être mis à la disposition du parti, de l’Assemblée, Sénat ou cabinet ministériel, comme c’est actuellement la règle, les choses seront plus claires. Mais avez vous vu quelqu’un scier la branche sur laquelle il est assis ?
Donc avant qu’il n’y ait une véritable réforme du statut du fonctionnaire, indispensable car il est anormal que les uns aient un travail garanti à vie et pas les autres (où est légalité ?) l’eau coulera encore longtemps sous les ponts
Si l’on craint les grèves cette réforme voulue par la majorité des français ne se fera jamais !! Les fonctionnaires peuvent se mettre en grève sans dommage, mieux même il n’y a pas si longtemps encore on leur payait les jours de grève !! Pourtant le gouvernement à la possibilité de réquisitionner…Le droit de grève est incompatible avec la sécurité de l’emploi.Les gens qui travaillent dans le privé supportent tout cela et par dessus le marché ils financent les super retraites des dits fonctionnaires. En outre, effectivement il me semble important de réduire les dépenses publiques…mais l’on préfère créer de nouveaux impôts. Dans plusieurs pays europeens proches de nous les fonctionnaires ont été contraints d’accepter des réductions de salaire…..et ils n’ont pas fait de grève….parce que l’intérêt de leurs pays leur paraissait vraisemblablement plus important;
Il s’agit moins de la défense des « avantages acquis » que de la défense de l’ Etat et des libertés des citoyens .
Déjà les policiers se suicident en grand nombre. Si vous continuez à diviser les français entre eux tandis que les actionnaires des fonds de pension et les banksters leur font les poches à répétition, ça risque de détruire le ciment national qui fédère autour de l’intégrité de l’ Etat français et de la république française. Fragiliser encore l’existence de ceux qui sont le garant de la loi, existence déjà bien difficile des fonctionnaires français : policiers, infirmiers, pompiers, magistrats, professeurs, etc…ne me semble pas très urgent au regard de la crise économique en cours depuis 4 années déclenchées par les banques internationales.
De plus il ne faudra pas venir pleurer demain si nous nous trouvons dans une république » bananière » avec comme mode de fonctionnement » normal » la corruption de fonctionnaire et autres » dessous de tables » ou
» bakchichs « . C’est avant qu’il faut y penser, pas après.
Il en va de l’intégrité des fonctionnaires dans la défense des libertés et la garantie de l’égalité dans l’application des lois. Demain, si l’on fragilise encore plus les fonctionnaire dans leur travail, tout sera dérégulé et les « passe droit » s’accumuleront au rythme des aigreurs et du ressentiment. On ne garantie pas l’intégrité d’un Etat moderne en exploitant le personnel de l’ Etat. Il est déjà à rude épreuve aujourd’hui.
Je précise que je ne suis pas fonctionnaire et que personne dans ma famille ne l’est. Merci de m’avoir lu et de prendre en compte cet avis.
Je suis chef d’une entreprise artisanale et j’ai un salarié. Mon statut devrait donc me ranger parmi les indignés qui militent contre les fonctionnaires. Ce n’est pourtant pas le cas. Mon choix d’indépendance est dû au fait que je ne voulais plus être dépendant du bon vouloir ou non d’un système qui me positionnait constamment sur la sellette à chaque restructuration ou volonté économico-stratégique de l’entreprise (et ce même avant la crise). J’ai eu l’opportunité il y a 3 ans de rentrer comme responsable technique dans une municipalité et je ne l’ai pas fait car l’esprit fonctionnaire : « applique ce que l’on te dit même si c’est absurde, que ça va à l’encontre de toute logique, c’est comme ça et pas autrement » ne me convenait pas du tout. Mais c’est mon choix. Et au fil des années, je me suis aperçu d’une chose, une vérité à avouer qui a du mal à être encaissée par l’opinion publique : le statut des fonctionnaires suscite des jalousies. Que le premier travailleur du privé qui refuse la possibilité de pouvoir garder son emploi à vie me jette la première pierre. Il est pourtant tout à fait légitime de vouloir remettre en question les avantages des fonctionnaires en cette période de crise. Cependant, que les avantages de « certains » hauts fonctionnaires soient remis en cause d’abord et ne touchons pas à la sécurité de l’emploi! Alors cela peu paraître démago de dire ça mais les concours de la fonction publique sont ouverts à tout le monde, du moins en fonction des besoins recherchés comme dans une entreprise privée.
Pensez au couple, avec enfants, entièrement dans le privé qui se fait licencié mari comme femme car travaillant dans la même entreprise : chômage (coûte cher), dépression (coûte cher à la Sécu), insolvabilité (coûte cher au banques que nous devons ensuite renflouer), etc… sans compter les enfants qui subissent le système avant même d’en faire partie intégrante.
Pensez maintenant deux secondes au couple avec 2 enfants dont le mari est dans le privé et dont la femme est fonctionnaire (j’en connais parmi mes amis). Licenciez le mari. Que reste-t-il ? Une famille partiellement détruite mais qui a la possibilité de s’en sortir car la sécurité de l’emploi assure une plus grande quiétude. La recherche d’un nouvel emploi pour le mari se fait dans de meilleures conditions, et la crise familiale disparaît plus rapidement.
« Les fonctionnaires ne foutent rien » est une phrase que j’entends au moins une fois par semaine depuis plus de 30 ans. Certains salariés qui travaillent dans des sociétés comme Eurovia par exemple (groupe Vinci donc société privée) sont ceux qui sont appuyés sur leurs pelles par groupe de 5 pour un qui travaille au contre-bas (et oui, la DDE est rarement dans les tranchées idem pour EDF ou GDF, etc. qui font plus souvent appel à des sous-traitants privés). On les voit régulièrement le long des routes. Ils sont payés par nos impôts mais ce sont des salariés du privé.
Les réformes à appliquer ne sont pas dans les quelques petits avantages des fonctionnaires mais dans la gestion pure et simple de nos impôts. Lutte contre le gaspillage pas contre les salariés.
Merci pour votre patience.
C’est bien sûr le clan des privilégiés à commencer par les hauts fonctionnaires , les parlementaires ; ils ne vont pas couper l’arbre sur lequel ils sont bien accrochés.
Mais jusqu’à quand ? Lorsque la classe moyenne en aura assez de tout payer ? quand le déficit et les manques de civilités de citoyenneté , de devoirs qui passent après les droits seront le double de ce qui ce vit en Grèce , quand le veau d’or ne sera plus le roi!!!
Alors ils n’auront que les yeux pour pleurer.
Les frontons de nos Mairies ne veulent plus rien dire: Ou sont la Liberté , l’égalité et la fraternité