La France compte un trop grand nombre de fonctionnaires
La France a beaucoup trop de fonctionnaires: 5,2 millions, selon la Cour des comptes en 2009, soit une prolifération de 1,4 million (36 %) depuis 1980 ! Pendant ce temps, l’emploi total ne progressait que de 18 %.
De 1980 à 2007, la fonction publique de l’État s’est empâtée de 14,3 %, la territoriale de 71,2 % et l’hospitalière de 53,4 %. Un Français sur cinq travaille dans l’une de ces trois fonctions publiques.
Aux 5,2 millions de fonctionnaires s’ajoutent 1,7 million de salariés ne relevant pas de la fonction publique stricto sensu, n’ayant pas le statut de fonctionnaires, mais payés eux aussi par les instances publiques: État, organismes publics ou parapublics, entreprises publiques.
Au total, 6,9 millions de salariés représentant 26 % de la population active française (un actif sur quatre) dépendent du secteur public pour leurs traitements comme pour leurs retraites.
La Cour des comptes a chiffré leur coût moyen par tête au long d’une vie à 3,5 millions d’euros.
Pour être à égalité avec l’Allemagne, la France devrait avoir 1 500 000 fonctionnaires de moins. Nous aurions alors le même nombre de fonctionnaires qu’en 1980. La règle du « non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite » est très insuffisante pour réduire les effectifs. Il faut aller plus loin, et geler les embauches de certaines administrations.
Les salaires et pensions de retraites des salariés des administrations publiques constituent les dépenses publiques les plus importantes. Ces dépenses sont très largement gaspillées : tâches improductives, temps perdu en réunions inutiles, sureffectifs, absentéisme, heures de délégation syndicale.
L’Etat n’est pas un bon employeur : la promotion d’un ministre ou d’un responsable d’administration qui aurait accru la productivité de son personnel est pratiquement inconnue dans l’administration.
L’Etat-employeur doit être réduit, notamment en privatisant ses participations dans des entreprises. Pour améliorer leurs finances publiques, les Britanniques ont prévu de réduire de 500 000 personnes leurs effectifs de fonctionnaires. La France doit au minimum suivre rapidement cet exemple.
S’aligner sur l’Allemagne serait déjà très bien mais il y a mieux c’est le Japon, pour 100 habitants il a 50 % de fonctionnaires et de services publiques en moins et on ne peu pas dire que ce n’est pas une démocratie ni un pays moderne. Imaginer le coup de fouet pour notre pauvre économie si nous avions moitié moins de fonction et de service publique à payer. Enfin personne ne soulève un problème scandaleux et qui devrait amener le licenciement pur et simple d’une grande partie de l’encadrement de la fonction et du service publique ainsi que rendre inéligible à vie une grande partie des élus. Mon métier c’est l’informatisation et l’organisation des sociétés d’Assurances et des Banques donc du tertiaire comme l’est le service et la fonction publique. Ces deux entités non contente d’avoir réussi à augmenter un personnel déjà pléthorique a réussi a nous faire payer l’informatisation de leurs domaines ce qui représente sans doutes quelques milliards d’Euro. C’est bien et c’est normal pour un état moderne. Mais savez vous a quoi a servi l’automatisation donc l’informatisation des Assurances et des Banques ? Tout simplement a diminuer les effectifs ou a augmenter le nombre de clients et les services rendus avec les mêmes effectifs. Cela aurait dû produire les mêmes effets sur le service et la fonction publique mais là de façon scandaleuse non seulement le personnel n’a pas diminué, ne s’est même pas stabilisé mais il a réussi a augmenter. On se moque ouvertement des citoyens Français qui payent deux fois les sur-effectifs, une fois par l’informatisation et une autre fois en payants les sur-effectifs de personnel qui non seulement existaient déjà en 1981 mais ont réussi a augmenter de façon exponentielle jusqu’à notre époque. Qui remettra de l’ordre dans un tel désordre ? Qui sera l’Hercule qui nettoiera les écurie d’Augias de cet état ? Personnellement malheureusement je ne le connais pas ni a droite ni à gauche, si vous en voyez un faite le moi savoir je voterais pour lui et même prendrais du temps pour militer pour lui.
Le nombre est le fruit de l’inorganisation, du non management, de l’abscence complète d’évaluation de la productivité des services, et d’anomalies criantes telle par exemple les maires à la tête du comité de surveillance des hopitaux,et qui poussent à la dépense pour caresser dans le sens du poil leurs électeurs, au frais de la S.S.
Phaléne pointe du doigt un vrai problème. Les maires sont souvent des »pousse à la consommation de deniers publics ».
Bien sûr pour se faire réélire mais aussi pour toucher leurs indemnités.
J’habite une commune de 1500 habitants à caractère touristique.
Lors des élections de l’exécutif municipal (maire+ adjoints) on a toujours droit au nombre maximum d’adjoints autoirisés (5) ainsi qu’à la rémunération maximum permise par la loi (qui est augmentée de 50% par rapport à la normal en secteur touristique). Ainsi le maire est à environ 1500 €. mensuels d’indemnités et pour le budget communal, toutes indemnités confondues, c’est poste maximal.
Pour l’anecdote il se trouve que j’ai un problème de délimitation de mon terrain privé touchant le domaine public communal. Je demande depuis 3 ans avec force de courriers et rappels que la commune regarde ça pour sa partie.
Eh bien depuis 3 ans il n’y a personne à la mairie pour s’en occuper. Les décideurs font le mort.
Donc, c’est exécutif communal et rémunérations maximums ; en principe pour s’occuper des problèmes des administrés, c’est le but premier des communes il semble ; mais dans les faits c’est tête dans le sable et action minimum (voire nulle). Et quand il y a action, elle n’est pas forcément utile.
Voilà un petit exemple de l’inefficacité et de la cherté de notre millefeuille administratif.
Etant depuis peu cadre de la Sécu après de nombreuses années dans le secteur privé concurrentiel, je vois les choses sous un angle un peu différent. Je pense que plutôt de se contenter de ne pas remplacer des départs en retraite, ce qui demande aux finances publiques d’attendre des départs en retraite, il vaudrait mieux agir sur trois points simultanément et rapidement :
– supprimer le statut de fonctionnaire sauf éventuellement pour quelques fonctions
– modifier le droit du travail pour pouvoir licencier sans raison à prouver des agents, de l’employé au dirigeant, en plafonnant les largesses offertes par certaines conventions collectives en matière de montant d’indemnisation. Ceci afin d’éviter les « ça coûte trop cher » ou « je ne fais plus rien, de toutes façons je préférerais être licencié étant proche de la retraite » ou « on ne gagnera jamais aux prud’hommes »
– fixer des objectifs aux dirigeants avec une pression forte pour les atteindre, et les évaluer non pas sur le « pas de vague sociale » mais sur les résultats, même si leur atteinte passe par un conflit social.
– limiter les jours d’absence autorisés dans les conventions collectives (rtt, jours employeur, enfants malades…)
– interdire des conventions collectives les clauses disant qu’une entreprise remportant un appel d’offre a l’obligation de reprendre les salariés de l’entreprise qui détenait jusqu’à lors le marché dans les mêmes conditions sociales (méthode visant à limiter toute concurrence et qu’en aucun cas une perte de marché ne soit supportée par des salariés aux revendications démesurées)
Mon sentiment de citoyen est que si nous laissons nos services publics cogérés par des énarques et les syndicats de fonctionnaires, nous n’obtiendrons rien de très productif. Et ne pas remplacer un départ sur deux sans améliorer la productivité des services publics conduira à un rapport coût /service rendu qui restera aussi élevé, avec un coût certes moins élevé mais un service rendu dégradé.
Dans la tête de nombre de nos concitoyens, la notion de service public est confondue avec celle du statut d’agent de service public. Le premier est un service accessible à tous tel que la santé, les transports ou l’éducation, qui peut être rendu par une entreprise monopolistique ou non dans des conditions d’égalité d’accès par les citoyens encadrée par la loi, la deuxième est un statut protecteur pour un salarié. Le jeu des syndicats est de cultiver la confusion entre les deux et ni nos médias ni nos politiques ne font grand chose pour expliquer cette différence.
Je suis malheureusement peu optimiste sur le courage de nos politiques d’engager des réfomes. Aucun grand parti ne veut s’attaquer à ces points, cette offre politique n’existe même pas. Certains refusent la « règle d’or » et veulent continuer à endetter nos enfants pour assurer notre niveau de vie en argumentant qu »il ne faut pas casser la croissance », recette conjoncturelle appliquée de façon structurelle depuis des années avec aucune efficacité, et d’autres veulent nous faire croire par clientélisme politique qu’en allégeant la fiscalité patrimoniale on relance l’économie mais n’ont pas fait grand chose pour revenir sur les 35h au moins dans le public et n’ont rien fait pour diminuer les charges sur les salaires, en tous cas sur ceux soumis à concurrence internationale.
Le problème est que comme les grecs, grâce à la monnaie unique, nous avons pu emprunter en « deutschmarks » avec un faible taux d’intérêt, sans adopter la rigueur budgétaire qu’exige une monnaie stable. La barre des 3% étaient justement là pour permettre une souplesse conjoncturelle pour soutenir la croissance, nos politiques l’ont prise pour un seuil normal minimum de déficit : souvenez-vous du délire sur la « cagnotte fiscale » !
Tous les Français sont conscient des ces problèmes. Vous les dénoncez tous, mais je ne vois pas beaucoup de solutions et c’est bien là le drame.!!!
Comment mettre fin, nous citoyens -Français, a cette gabegie de nos dirigeants ( gauche et droite) qui continuent de s’engraisser sur le dos des contribuables???
Contribuables associés c’est bien beau, vous essayez de nous ouvrir les yeux, mais concrètement le pouvoir, même s’il reçoit nos signatures ne fait rien et ils continuent a ne pas vouloir se séparer de leurs avantages et salaires exorbitants.
Un vieux C…de Député mentionné a la télé que ce pauvre avec ses 6000€ et d’autres cumuls, travaillait le samedi et le dimanche.!!! Nous le plaignons vraiment, car le reste du temps il se goinffre au resto, ils suffit de regarder leurs têtes. bouffies.
Et les français font les trois huit pour un salaire de misère et mangent une pomme pour survivre.!!!
Alors mis a part une bonne révolution ou est la solution.??
Ras le bol de cette situation et de tous ces nantis de la république.
FRANÇAIS REVEILLEZ-VOUS.!!!! MERDE!!!
A Anglade. Bon c’est vrai il faudarit mettre un grand coup de pied dans la fourmillière.
Mais ne rêvons pas, ça n’est pas demain la veille. Les français sont piqués à la consomérite. On consomme, on cosomme, on bouffe, on bouffe ; et ça nous rend dépendant au système. C’est comme ça. Le grand soir ça n’est pas pour demain.
Mais Contribuables Associés a au moins le mérite de fédérer les ras le bol, même passagers.
On se lit les uns les autres, on en parle à droite à gauche, autour de nous. Ca fait son chemin. Et les partis de gouvernement se retrouvent avec des pourcentage de satisfaits bien bas, et les abstentionnistes sont nombreux.
Ca ne changera peut-être pas le résultat des prochaines élections présidentielles (malheureusement : je prévois déjà la droite et la gauche classiques au 2ème tour) mais ça fait quand même son chemin.
Méfions nous aussi des grands soirs, genre Mai 68 ou les idées fusent dans tous les sens. Une fois les exubérances terminées le conservatisme repart souvent de plus belle. Regardez la lybie.
Je me souviens qu’en 1960/70 on venait de la terre entiére pour essayer de comprendre pourquoi nos administrations tournaient comme des horloges, quel était l’effectif? Ridicule par rapport à ce qu’il est maintenant, et plus personne ne nous envie nos administrations. Cherchez l’erreur!
Les services ont pris le pouvoir,avec la complicité des élus,ce n’est plus qu’une démocratie de facade ,illusion soigneusement entretenue par le personnel politique. Donc la question est, comment fait-on tomber une bureaucratie?
Bonjour: @ Phalène : Vous avez totalement raison dans vos propos,à cette époque, notre pays, était un modèle aux yeux du monde entier jusqu’en 1980,à partir de cette époque tout à basculer grace à un gouvernement de bon à rien,à cette époque les fonctionnaires étaient aux service du public, sociable,aimable et ceux-ci étaient professionnel,une valeur qu’ils ont oublier comme beaucoups d’autre chose,aujourd’hui, notre administration est représentée comme les douzes travaux d’Astérix, perte de dossiers jusqu’a 6 fois, courrier contradictoire et demande de pièces justificatives perdus ou non valides,absentéisme,balade dans les couloirs pour du café ou des croissants,attentes suite à un rendez vous, jusqu’a 2 heures, et beaucoups d’autres cas que j’ai eus le privilège de subir par ces bon à rien ,mais bon en tout !!! nous avons une administration gérer par des dinosaures qui attendent patiemment le retraite, en étant payer gracieusement par les contribuables (de 2000 euros A 12000 euros/mois),sans se soucier des problèmes
de papperasse que ceux-ci peuvent rencontrer dus à leurs incompétence et leurs jeanfoutisme,pour retrouver notre administration d’antant,une seule solution,il faut tout nettoyer,le système de fonctionnement,diminuer la quantité de fonctionnaires selon les circonscriptions,supprimer l’inégalité, et les aligné(es) sur le privé,et modifier les qualifications, et baisser les salaires pour les aligné sur le privé, car on peut constater une inégalitée flagrante,ceux qui ne foutent rien, et qui ont un poste sans fatigue touchent des gros salaires,par contre ,un ouvrier qui est derrière une machine ou dedans ,ou dans une tranchée avec une pelle et pioche,auras un salaire du smigs,ce n’est pas logique,il faut attribuer des salaires selon la pénibilité du travail, et non pas selon les status,je connais des fonctionnaires qui font le tri selon les dossiers qui arrivent,ou leurs bon vouloir,sans oublier certains individus qui travaille à la sécu qui font des privilèges à certaines ethnies et font de l’anti-Français ,et foutent volontairement les dossiers des blancs à la poubelle ,mais cela personne n’en parlent,comme toujours, le courage vient du sang,tout cela pour dire, aussi, que tout ces états de faits ne changerons jamais ,tant que nous contribuables agirons comme des moutons,et des veaux ! ce n’est pas un coup de pied dans la fourmillère qu’il faut donné(es)
mais,simplement un bon coup de karcher,après le lance flamme!!
Celui qui déplace la montagne,
c’est celui qui commence,à enlever les petites pierres!
Confucius : – 551/- 479 AV-JC
@Bernard : tu as écrit « sans oublier certains individus qui travaille à la sécu qui font des privilèges à certaines ethnies et font de l’anti-Français ,et foutent volontairement les dossiers des blancs à la poubelle ».
Tout les faits que tu décris avant cette phrase sont probablement vrais. Dans quelles proportions, là est la véritable question car il y a aussi des « planqués » dans le privé (j’ai eu l’occasion dans ma jeunesse de faire des intérims dans une grosse boite qui marchait certes bien, et je peux vous dire que le rythme du travail à la chaine était tranquille. Avec un autre intérimaire, on s’est même fait engueulé par ce que on en faisait de trop. Je ne donne pas le nom de la boite pour ne pas desservir ces ouvriers).
Mais je ne souscris pas une seconde au fait que les traitements anti-français seraient plus importants que les traitements anti-étrangers. Il y a certes des anti-racistes militants mais ils sont en nombre bien moins nombreux que les racistes ou tenant de la « préférence nationale » viscéraux.
Quant aux salaires, je vous mets au défis qu’ils sont à grade et fonction équivalentes supérieurs que dans le privé. Vous évoquez un salaire max de 12.000 €. Cela qui doit exister mais probablement moins fréquemment que dans le privé. Quant au minimum de 2.000 €, c’est du grand n’importe quoi. Il y a de nombreux smicards, voire précaires, dans les emplois publics, y compris la fonction publique.
Mes excuses pour lea fôtes ci-dessus, je ne me suis pas relu !
Et cela ne va pas s’arranger avec ce gouvernement !
Beaucoup de français s’imaginent que l’argent tombe du ciel, et oui l’état pour eux c’est monsieur providence, sauf que l’état c’est nos impôts et les déficits engendrés par les emprunts irréfléchis de ces 3 dernières décennies.
Demain nous en serons au stade de la grèce !
Il y a les fonctionnaires mais il y a aussi les politiques : 577 députés n’est-ce-pas pour le moins plus qu’excessif ? etc….
852907 professeurs 12 millions d’élèves : ratio 14.
Mais où sont donc tous ces profs. qui ne voient jamais un élève ??
Nul ne s’est posé la question mais avec les socialos :
Ils ne sont pourtant pas assez nombreux , et hop une petite couche supplémentaire de 60000 : elle est pas belle la mauvaise gestion dans toute sa splendeur ?
Et au bout du compte, ça donne la dette de l’Etat français :
http://www.youtube.com/watch?v=30fAPxTQUqY
À Pearltree
Je rappelle que le Conseil Constitutionnel à refuse la baisse du salaire du Chef de l État ainsi que celle des Ministres et que ce n est passé que sur internet les journalistes étant de gauche.
Pendant trois ans on nous a bassine avec la montre de Nicolas Sarkozy mais les lunettes de madame Audrey Pulvar à 12000 euros ont fait la une deux jours…..!