Cette année, vous travaillerez pour l'État jusqu'au 28 juillet !
Les chiffres de l’OCDE sont tombés : les dépenses publiques (État, collectivités territoriales, comptes sociaux) représenteront cette année 56,9 % du produit intérieur brut.
Si l’on rapporte cette proportion à l’année 2010, cela signifie que les contribuables travaillent jusqu’au 28 juillet pour l’État ! Ce n’est donc qu’après presque sept mois de travail pour l’État que les contribuables peuvent profiter pour eux-mêmes de ce qu’ils ont gagné.
Depuis 1999 que Contribuables Associés célèbre comme il se doit le jour de libération fiscale de l’année, celui-ci n’avait jamais été aussi tard. Avec un record de précocité en 2001 (10 juillet), il n’avait jamais dépassé le 17 juillet, en 1999.
L’an dernier, en 2009, le jour de libération fiscale était encore fixé au 15 juillet. Ce qui signifie qu’il a reculé de 13 jours en un an !
Heureusement que Nicolas Sarkozy « n’a pas été élu pour augmenter les impôts »…
Et voilà je m’y trompe moi même :
Pertes prévisionnelles, 34 % des encaissements (92/271).
C’est encore pire que ce qu’on pense tellement on ne nous encourage que si peu à appréhender ces chiffres pourtant bien réels.
à Eric Companie :
La coîncidence sur la date est cocasse mais moi je vois les chiffres un peu différemment :
Budget global prévisionnel de l’état en 2011 : dépenses 363 milliards €., recettes 271 milliards €. d’où déficit prévisionnel 92 milliards €.
Soit pertes prévisionnelles et non définitives de l’exercice 2011, 25 % des encaissements (92/363).
Question : connaît-on une entreprise qui réalise chaque année des pertes de cette ordre depuis une trentaine d’année et qui n’ait pas disparu ?
Réponse sans coup férir : non aucune.
Voilà, tout est dit sur l’incompétence, l’inconscience et le carriérisme de la classe dirigeante (qu’il faut changer vu ses résultats).
Je propose d’établir à partir de quel jour dans l’année l’État dépense de l’argent qu’il n’a pas. Ce serait une façon simple de mettre en parallèle combien de temps les français passent à financer les recettes de l’État et combien de temps l’État met pour les épuiser.
Pendant combien de jour l’État vit-il à crédit ?
Quel est le délai entre le jour de fête et le jour de deuil ?
Les français travaillent-ils toujours pour l’État alors que tout a déjà été dépensé ?
Budget 2011 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Budget_de_l%27%C3%89tat_fran%C3%A7ais_en_2011.
198 M de recettes pour un déficit de 92 M pour le budget général. Autrement dit, 46% des dépenses ne sont pas financées par les recettes.
Les économistes préfèrent rapporter le déficit au PIB – qui comprend les dépenses de l’État – pour le ramener à 92 M sur 2000 M, soit 4,6%, 10 fois moins !
Quelle entreprise ou quel particulier pourrait emprunter près de la moitié de ses dépenses, sans aucun espoir d’inverser la tendance pour dégager un bénéfice et rembourser ? Et ce tous les ans !
Mais revenons à mon idée. L’État à 106 M de recettes pour tenir 198 M de dépenses sur 1 an.
(106 / 198) x 365 = 195,4 ou autrement dit, dès le 195ème jour de l’année, soit le 14 juillet les caisses sont vides.
Notre fête nationale est un jour de deuil !
Il est de toute façon évident que le système français aussi bien social que fiscal est caduque dans ce pays et il n’est nul besoin d’être économiste pour le savoir, les fonds collectés par le trésor public et par les organismes sont très mal gérés et encore plus mal utilisés, je crois qu’il est plus que temps et c’est un malheureux constat de tout révolutionner, le problème est que par chance pour l’état, les gens ne communiquent plus et le proverbe »diviser pour mieux régner » retrouve à notre époque tout son sens. Français !!!! Réveillez vous si vous en êtes encore capable… Le bateau »France » coule mais ne vous inquiétez pas pour les capitaines, ils seront loin quand tout le système s’écroulera….
Bjr,
Sachant que j’ai les preuves physiques concernant le détournement du Fisc Français sur les charges sociales et patronales qui deviennent en fait un 2ème impôt sur le revenu direct à la source.
-que le fisc l’année dernière le fisc n’a pas tenu compte de mes frais réels et ce sans justifier ce volte-face et donc m’a volé sans vergogne.
Que par ces raisons j’assignerais le Fisc et la Trésorerie de mon coin au Tribunal Administratif et que par conséquent je bloquerais la somme de mes impôts sur un compte spécifique mais je ne paierais pas mes impôts sur le revenu puisque le Fisc l’aura déja reçu en me spoliant mes charges sociales.
Un combat de longue haleine d’un contribuable excédé de voir les sommes de son travail dilapidées par des escrocs en col blanc.
@+
Cette année comme les autres, je ne travaillerai pas pour l’ Etat jusqu’au 28 Juillet mais, moi, petit contribuable en retraite réevaluée à 0,7% cette année, je boufferai des nouilles à l’ eau toute l’ année pour pouvoir ,en plus de tous les impots que vous avez cités, garder mon pavillon de banlieue dont la valeur vénale « fictive » est estimée avoir doublée en dix ans , ce qui fait que l’ISF m’ a rattrappé à la grande joie du percepeteur local!
Je pensai que sarkosy aurait supprimé cette insulte au droit constitutionnel disant que l’ impot ne doit pas devenir confiscatoire:heureusement que j’ avais touché une indemnité de licenciement quand, devenu « senior »dans la société qui m’employait celle-ci a réussi, au prix de toutes les mesures ostracisantes, à me faire partir en préretraite, chômage,puis enfin retraite, tout cela dans la rigueur budgétaire calculée au plus juste pour ne pas s’endetter.
Eh bien maintenant j’ ai attrapé l’ISF, maladie encore incurable, pour toujours ou bien va-ton trouver le vaccin bientot car, bien que je sois un Kapitalist de banlieue , la cage ne nourrit pas l’oiseau mais le fisc et ses copines les municipalités et régions très friandes de taxes foncières et d’habitation démesurées devorant mes maigres économies à petit feu, lentement mais sûrement!
L’année prochaine, jusqu’à fin août et il n’y aura plus de vacances estivales…!