Rapport de la Fondation Abbé-Pierre sur le Logement : Apparu annonce des mesures
Alors que la Fondation Abbé Pierre présente ce 1er février son rapport annuel sur le « mal-logement », le Secrétaire d’Etat au Logement, Benoît Apparu, y va de ses propositions démagogiques… Qui pourraient coûter cher aux contribuables.
Sans aller jusqu’à la réquisition prônée par les Verts et les socialistes à l’occasion du squat de l’Hôtel particulier de la Place des Vosges, Benoist Apparu, le secrétaire d’Etat au Logement, souhaite que l’Etat rachète les logements vacants en Ile-de-France.
A l’occasion de la présentation du rapport de la fondation Abbé-Pierre sur le « mal-logement », le secrétaire d’Etat a répondu à leurs inquiétudes ( médiatiquement, c’est important !) en s’engageant à mettre en place avec les organismes HLM un « vaste programme de rachat des logements vacants pour créer une offre pour les plus modestes ». Le nombre de logements vacants est estimé, en France, entre 1,8 et 2,5 millions, dont 300 000 en Ile-de-France.
Les responsables de la Fondation Abbé Pierre, dont la solution proposée est plus proche du squatt, ont estimé que la proposition du secrétariat d’Etat au Logement était « un premier pas », mais qu’il fallait aller plus loin : « pour que cette mesure soit efficace, il faut que les propriétaires de logements vacants soient incités à vendre ». Ainsi, la Fondation défend l’instauration d’une taxe sur les logements vacants.
il est impossible de déconcentrer Paris.
On a essayé, on a échoué et finalement ça nous coute le double ou le triple ou plus.
Les baronnies locales exploitent le filon des régions et font exploser les budgets, pour placer les copains, et préparer la prochaine campagne (et peut être pire car grosse commande de l’état =gros …) .
Paris restera un centre économique, il vaut mieux investir de l’argent pour fluidifier son transport et créer des logements.
Mais évidemment comme à chaque fois on va faire ce que l’on sait faire le mieux: faire des belles lois non appliquées ou non applicables et surtout surtout NE RIEN CHANGER
Le problème de la crise du logement social est à 80% un problème parisiano-parisien.
Paris a le défaut de voir confluer tout vers lui : administrations, grandes écoles, facultés, monde des arts et du spectacle, sièges des grandes entreprises, réfugiés étrangers en tous genre politiques sociaux, humanitaires, rêveurs attirés par les lampions, S.D.F…
Résultas : le coût de la vie y est 2 fois plus élevé q’ailleurs (et c’est peu dire en ce qui concerne l’immobilier !), obligation d’investir des sommes folles pour que les infrastructures suivent alors que des standards nationaux comme le SMIC par exemple ne peuvent pas s’adapter.
Il faut absolument déconcentrer la capitale.
La solution n’est pas de créer de nouveaux dispositifs ou nouvelles taxes pour pallier tel ou tel problème comme le logement ou les transports, lequel problème sera de toute façon encore plus épineux plus on le traitera. La solution est d’inciter fortement la population en surplus de Paris à aller vers la campagne qui a bien du mal à exister.
Même sans parler de la question écologique, c’est plus facile de déplacer les hommes que de déplacer des montagnes… de matériaux de construction.
Cette taxe existe déjà effectivement, mais elle ne concerne que certaines agglomérations de plus de 200 000 habitants. La Fondation Abbé Pierre propose de la généraliser…
« La Fondation défend l’instauration d’une taxe sur les logements vacants. »
Je ne comprends pas. Cette taxe existe déjà. Quand cessera-t-on, en France, de réinventer la roue carrée tous les ans ?