Les délires de M. Cambadélis
En réponse à nos dix propositions, le député PS de Paris, nous a fait parvenir la lettre suivante. Nous la reproduisons in extenso.
Nous avons bien reçu vos 10 propositions de réformes pour l’Europe. Sachez que nous ne partageons en aucun cas vos différentes propositions.
Le racisme sous- jacent dont vous faites preuve est insupportable.
À votre stratégie de repli par rapport à nos voisins, de poujadisme et de populisme, nous opposons des valeurs de solidarité, de croissance et d’investissements.
Votre inculture économique est patente dès le premier point :
vous souhaitez – comme la droite néolibérale – limiter le budget européen à 1 % du PIB.
Un budget de ce niveau ne permet tout simplement pas de mener des politiques ambitieuses de croissance, de recherche et d’investissements.
Les socialistes européens souhaitent au contraire augmenter le budget de l’Union à 1,5 % du PIB :
nous voulons un budget responsable, capable de faire face à la crise mondiale et de répondre aux besoins des Européens en matière de croissance, d’emploi, d’énergie.
Les actions coordonnées contre la crise ne suffisent pas, et menacent aujourd’hui la cohésion entre les États membres (tentation du « chacun pour soi »).
L’augmentation du budget européen est nécessaire pour qu’il ait un rôle de stabilisation économique.
À ce sujet, l’histoire industrielle française et européenne montre que les grands projets de politique industrielle (TGV, Airbus, Galiléo) sont le fait de la puissance publique.
L’impôt, c’est aussi l’outil de mesure de solidarité, valeur essentielle pour nous socialistes.
Et la solidarité est un pari gagnant-gagnant : quand l’Espagne et le Portugal ont rejoint l’Union européenne, nous les avons grandement aidés à se développer.
Nos entreprises, notre économie, ont indirectement grandement bénéficié de ces aides et de la croissance induite.
Parallèlement, nous sommes bien sûr favorables à des ressources propres pour l’Union européenne, tout comme nous sommes favorables à une capacité d’emprunt pour l’Union.
Nous nous battons pour offrir à l’Union un budget digne de ce nom, capable de relever les défis qui s’imposent à nous (crise financière mondiale, changement climatique, crise alimentaire, crise énergétique…).
Dans notre vision du budget européen, l’harmonisation fiscale est un objectif prioritaire pour nous : elle permettrait d’éviter une concurrence fiscale qui porte préjudice à l’ensemble des États membres. Nulle part les diminutions d’impôts – que vous appelez de vos voeux – n’ont permis de la croissance économique.
La crise actuelle, qui frappe moins durement la France que la Grande- Bretagne, l’Irlande, ou l’Islande, montre clairement qu’un système redistributif est garant de stabilité pour tous les acteurs économiques.
Avec ce budget, nous défendons bien sûr une politique régionale solidaire qui permette un développement harmonieux de l’ensemble de nos régions et territoires, au bénéfice de toutes les PME implantées dans des zones moins densément peuplées ou défavorisées d’un point de vue de transport.
Nous souhaitons par ailleurs développer les instruments budgétaires à destination de l’artisanat et des PME, sur le modèle de l’aide au capital-risque, et à l’accompagnement pour l’éco-innovation (les PME qui aujourd’hui se lancent dans ce type d’activités pourtant essentielles à la lutte contre le changement climatique se voient souvent opposer des refus de la part des assurances). Quant à la PAC – qui gérée par la droite a contribué à financer fortement une minorité d’agriculteurs et un productivisme débridé – elle doit être réformée.
Par contre, compte tenu des enjeux alimentaires, nous sommes favorables à son maintien et son développement.
Nous souhaitons que l’agriculture européenne continue de nourrir quantitativement et qualitativement l’Europe, tout en participant plus efficacement aux équilibres alimentaires mondiaux.
Mais la PAC doit aussi pour nous se mettre au service d’une agriculture plus durable, qui préserve la biosphère et contribue à l’aménagement de nos territoires.
Enfin, nous sommes favorables à un renforcement des pouvoirs et des moyens de la Cour des comptes et de l’Office de lutte anti-fraude, et à tous les systèmes en mesure de réduire la fraude.
En espérant que ces précisions feront évoluer vos positions, Bien à vous,
JEAN-CHRISTOPHE CAMBADÉLIS,
SECRÉTAIRE NATIONAL
AUX RELATIONS
INTERNATIONALES
La réponse du Cri
Ainsi donc notre « racisme » est insupportable. Où cela ? Dans quel document ? Laquelle de nos dix propositions est-elle raciste ? M. Cambadélis ne le précise pas. Et pour cause : notre racisme est « sous-jacent ». C’est pratique : cela permet de le voir où l’on veut.
Poursuivi pour recel d’abus de biens sociaux dans l’affaire Agos, car il avait bénéficié d’un emploi fictif entre 1993 et septembre 1995 qui lui a rapporté plus de 442 000 francs (67 382,466
Il ne faut pas s’étonner que le PS ait pris une chouette déculottée aux européennes…
Le repris de justice Cambadélis (condamné dans l’affaire de la MNEF pour emploi fictif) qui donne des leçons de morale au Cri, trop fort!!!