En 2011, vous travaillerez pour la sphère publique jusqu'au 21 juillet
En 2011, le jour de libération fiscale est le 22 juillet. Cette année, c’est à partir du 22 juillet que les Français cesseront de travailler pour le seul profit de la sphère publique et pourront enfin bénéficier des fruits de leur labeur.
État, collectivités locales, sécurité sociale nous auront ponctionné 202 jours ! Plus de six mois et demi de servage pour payer les dépenses des administrations publiques!
La pompe étatique
Selon nos calculs, effectués d’après notre source habituelle – l’OCDE –, cette année les dépenses publiques représentent 55,3 % du PIB. Rapporté au calendrier 2011, ce pourcentage équivaut à 202 jours de travail pour chaque Français. Nos compatriotes ne sont donc fiscalement libérés que le 22 juillet : ce n’est qu’à partir de cette date qu’ils peuvent commencer à travailler pour eux-mêmes !
Du 1er janvier au 21 juillet inclus, ils ont, au contraire, trimé exclusivement pour payer les dépenses de la sphère publique (État, collectivités locales, sécurité sociale). Cela représente plus de 6 mois et demi de servage !
La France vice-championne du monde
Cette année, la France est au deuxième rang des pays de l’OCDE, derrière le Danemark, où l’État est le plus glouton. Les citoyens de la zone euro commencent en moyenne à travailler pour leur propre profit et celui de leur famille plus de trois semaines avant les Français, et ceux de l’OCDE près d’un mois et demi avant.
Entre 1999 (date de la première célébration du Jour de libération fiscale par Contribuables Associés) et 2009, ce jour avait oscillé entre le 10 et le 17 juillet. C’était déjà accablant pour le contribuable !
Le Pharaon Kheops a laissé une réalisation énorme. La plus énorme des sept merveilles du monde selon Hérodote. Il l’a fait pour sa plus grande gloire, en réduisant son peuple en esclavage. (lire : « Grandeur et démesure d’un pharaon : Kheops » par Jean Kerisel).
La dette de l’état, c’est exactement cela. L’état a le pouvoir de prendre l’argent directement dans notre poche, c’est à dire de nous mettre en esclavage 6 mois et demi par an (actuellement) et de ne nous laisser la disposition des richesses que nous créons que pendant cinq mois et demi sur douze.
La dette publique est garantie par ces cinq mois et demi. L’état ne pourrait rembourser sa dette qu’en nous mettant en esclavage plus longtemps encore chaque année. Il a le pouvoir de le faire, et c’est pour cela qu’il trouve des banques pour lui prêter, et même ravies de le faire : il reste encore un potentiel de cinq mois et demi de travail dont les citoyens peuvent disposer à leur guise ? Quelle idée ! Il faut vite les en priver ! L’état et les banques s’y emploient. L’état parce que les fonctionnaires, comme Kheops, ne tirent leur gloire que de l’argent qu’ils dépensent et parce qu’ils ont compris depuis longtemps que, plus ils seront mauvais, plus ils en tireront argument pour accroitre leur budget. Les banques ensuite parce que ce sont elles qui, percevant les intérêts sur les sommes prêtées, sont les premières bénéficiaires de notre esclavage.
Nous sommes encore des hommes libres cinq mois et demi par an. Mais ces cinq mois et demi sont l’objet de toutes les convoitises et l’état les a déjà hypothéqués : donner sa garantie aux banques ne revient-il pas à leur promettre un accroissement de notre esclavage ?
C’est totalement hallucinant et, malheureusement, cela va encore s’aggraver sur les prochaines années. Le clientélisme politique à crédit n’a pas fini ses ravages…
Depuis un peu plus de 30ans les politiques et leur pretrise( grands médias) ont abusé leurs pauvres victimes en les endettant sans leur dire et évidemment sans leur consentement et maintenant
ils vont se servir de l’argument du désendettement pour conserver ou conquérir le pouvoir et …….ça va marché !
Pour prolonger la réflexion de Noêl il est complètement ubuesque que ceux qui nous ont mis dans la panade finacière en ne mettant en place que des budgets d’état en déficit depuis 35 ans (en gros l’UMP et le PS) :
-1 restent en place,
-2 nous donnent des leçons de vertus à tout bout de champ,
-3 s’accordent bientôt des lauriers de bonne conduite alors qu’ils aront été pincipaux responsables de la gabegie.
Si on mettait les recettes fiscales et autres obligatoires au niveau des recettes, nous devrions travailler bien plus tard que le 22 juillet pour les payer!
Vous avez raison, ils se font élire à crédit sur notre dos, et s’en cachent; mais serions nous assez nombreux pour faire élire celui qui parlerait vrai?
Sans compter que les autres lui tomberait dessus avec une belle unanimité, à coup de contre-vérités, et d’approximations simplificatrices, douces à entendre et faciles à croire.
La seule solution est d’élever notre niveau général de compréhention pour ne plus croire aux contes pour enfants qui leurs servent de discours; facile à dire, moins à faire quand on lit le contenu de certains manuels scolaires.
Et pensez y, depuis Fin MAI vous travaillez pour payer uniquement tous les gaspillages, les privilèges des élus, les avantages divers, etc – – –
C’est intéressant non ?
Le pire, c’est de le savoir sans que rien ne puisse changer…..!
Quand vous comparez les pays entre eux, veuillez comparer des choses comparables. En France le poids des dépenses publiques (comme vous les appelez) comprend par exemple les assurances (sécurité sociale et autres). Dans beaucoup d’autres pays ses dépenses se trouvent dans la sphère privée. De ce fait, dans ces pays le poids des dépenses publiques s’en trouve d’autant allégé. Au final dans ces pays les citoyens paient quelque chose d’équivalent voire plus pour les mêmes prestations (publiques + privées) que les citoyens français.