France, « l’unique objet de (leur) ressentiment »
Par Gabriel Lévy, de l’association des Contribuables d’Aubagne.
Le titre n’est pas forcément bien choisi, car les éructations de ces quelques rappeurs n’ont rien de comparable avec les imprécations de la Camille de Pierre Corneille.
Toutefois, pour ceux qui n’écoutent pas la musique RAP, nous leur conseillons de lire le blog du député de l’Oise, M. François-Michel Gonnot (http://gonnot.over-blog.com/article-1392958.html). Ils y trouveront les morceaux choisis de la culture (théoriquement française) actuelle. Jugez-en :
«j’ crie tout haut : » J’baise votre nation « ….
Faudrait changer les lois et pouvoir voir Bientôt à l’Élysée des arabes et des noirs au pouvoir….
J’aimerais voir brûler Panam au napalm sous les flammes façon Vietnam…
La France est un pays de pute… »
Déjà nauséeux ? Vous avez encore à lire plus de 150 lignes …de la même veine, ou pire.
Trois questions :
1- Quelle est la raison de la passivité de nos ministres ? Songez que « 153 députés UMP ont demandé il y a plusieurs mois (c’était quatre ans plus tôt) au ministre de la Justice – jusqu’ici sans succès – que des poursuites judiciaires soient ouvertes contre quelques groupes de rap qui, dans des chansons que fredonnent les banlieues et qui se vendent même à la FNAC, insultent gravement notre pays et menacent nos compatriotes de façon totalement inacceptable. »
Benoîtement, nous imaginions que la sacro-sainte liberté d’expression n’autorisait pas les injures publiques, les appels à la haine et au meurtre.
2- Que pensent notre président, et ses ministres, de cette contribution à la définition de « l’identité française » ? Serait-ce un effet pervers du maintien de la double nationalité, l’identité française étant l’expression d’un gêne récessif ?
3- Ces groupes bénéficient-ils de subventions de la part des contribuables français pour assurer leurs frais de fonctionnement ?
Il n’est pas acceptable que la démarche du député Gonnot et de ses 153 collègues soit ignorée.
Et ce sont nous qui sommes racistes paraît-il
Ce qui est triste, c’est que cela n’est pas bien nouveau. Il y a plus de 20 ans, Jack Lang finançait déjà les tournées de NTM avec les fonds du ministère de la culture.