Exclusif : Le département de Loire-Atlantique finance la CGT !
Le département de Loire-Atlantique finance la CGT. Le conseil général verse 60 000 euros au syndicat pour l’organisation de son congrès national en décembre 2009. C’est ce qu’on appelle en période de crise le sens des priorités…
Info exclusive du blog observatoiredessubventions.com.
Le 49e congrès de la CGT aura lieu à Nantes du 7 au 11 décembre 2009. Cette subvention de 60 000 euros a été votée le 03 septembre 2009, par la commission permanente du conseil général. Elle relève de la commission « finances, administration générale », présidée par Hervé Bocher (Tél : 02 40 99 03 44).
En 2008, c’est le conseil régional Rhône-Alpes qui avait déboursé 40 000 euros pour les métallos CGT. La subvention allait à l’organisation d’un séminaire, à Lyon, dans le cadre du 38e congrès de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie (FTM-CGT).
Le conseil régional d’Île-de-France a versé quant à lui 15 000 euros pour un poste de « phototéquaire » en emploi-tremplin à l’Institut CGT d’Histoire Sociale. Cet institut est voué à la sauvegarde, au classement et à la valorisation des archives de la CGT.
On se demande bien en quoi ces aides publiques répondent à l’intérêt général. Nos élus ont coutume d’utiliser l’argent du contribuable à des fins de propagande syndicalo-politique, c’est la République des copains…
Ce mode de financement est évidemment vital pour des syndicats qui sont non-représentatifs de la population active française : le taux de syndicalisation en France est de 6,5%.
En savoir plus :
Subventions 2007 pour les syndicats de la fonction publique
Si les syndicats devaient vivre de leurs cotisations, ils s’effondreraient
Le département de Loire Atlantique n’est hélas pas le seul pourvoyeur de fond de la sinistre CGT; Je suis tombé par hasard sur le journal de cet organisme. Il comportait 32 pages, il y en avait 8 destinées en pleine page à de la publicité. Dassault Aviation avait une double page, suivaient Véolia, EDF, GDF, et d’autre encore du même tonneau. Bien évidemment racketté, qui pour avoir la paix financent des publicités à fond perdu.