Comité d'entreprise d'EDF
Cela s’appelle un serpent de mer. La caisse centrale d’activités sociales (CCAS) d’EDF, son comité d’entreprise, est – pardon, serait – une pompe à financement du PCF moribond et de sa filiale syndicale la CGT.
Tout le monde le sait. Personne n’agit.
Déjà en 1990, la Cour des comptes pointait pour la première fois du doigt, sans les rendre publics, des dysfonctionnements et des pratiques douteuses.
Aujourd’hui, le fruit semble mûr, prêt à tomber . L’instruction contre Jean Lavielle, ex-président cégétiste du comité d’entreprise, mis en examen en mars dernier pour « abus de confiance, escroquerie, faux et usage de faux », suit son cours.
Un nouveau rapport des juges de la rue Cambon, rendu public début avril, dénonce « plusieurs cas de non-respect du droit de la concurrence, du droit fiscal et même du droit du travail » ainsi « qu’une quasi-indépendance » de la caisse centrale, un monopole au sein d’un monopole.
La CGT y règne en maître absolu depuis sa création en 1946. Et partage généreusement son bastion avec le Parti communiste.
Exemple relevé parmi d’autres : « Le financement indirect de la fête de l’Humanité », via l’IFOREP, son institut de formation, aura coûté la bagatelle de 400 000 euros…
L’intérêt de la CGT pour les oeuvres sociales d’EDF est compréhensible. Avec un magot annuel de 484 millions d’euros, c’est le plus riche comité d’entreprise de France.
Mais pas forcément le plus rentable pour les clients de l’entreprise publique qui voient 1 % de leur facture d’électricité détourné au profit du financement des repas, séjours de vacances, prestations médicales, assurances des 660 000 bénéficiaires, actifs et « inactifs » (retraités) d’EDF ainsi que leurs familles.
Le rapport estime à « environ 3 000 euros » par an, « nettement supérieur à un treizième mois », le revenu indirect procuré à chaque salarié par les oeuvres sociales d’EDF.
Des sommes qui ne sont assujetties ni à l’impôt sur le revenu, ni à la CRDS, ni à la CSG.
Dans le droit commun, le comité d’entreprise est financé au prorata de la masse salariale. Pour EDF, le financement provient de son chiffre d’affaires, soit de la consommation d’électricité de la population.
Et, in-fine, du portefeuille du consommateur-contribuable français. Preuve de l’incurie qui règne en son sein, le substantiel budget de la CCAS est englouti à plus de 32 % par les frais de fonctionnement.
Les salaires des 3 700 permanents, abstraction faite des centaines de saisonniers régulièrement employés, pèsent pour près de 50 % de l’ensemble de ces coûts.
Comment a-t-on pu laisser prospérer sans aucun contrôle cet empire syndicalo-politique ? La Cour des comptes semble avoir un avis sur la question, elle qui remarque qu’une telle situation a été instaurée « probablement par souci de conciliation avec les fédérations syndicales ».
Les engagements pris par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’Économie en 2005, de maintenir les activités sociales en l’état, semblent confirmer cette intuition…
L’État porte sa part de responsabilité.
Illustration de ce désengagement, Bercy n’a pas daigné remplacer le contrôleur d’État chargé de surveiller l’emploi des ressources de la CCAS. Son poste est vacant depuis 2004…
pour info au temp de force et lumière certaine personne ont investi dans l’entreprise juste avant la nationalisation ce qui fait que le fameux 1% est également reversé a ces quelques personnes (beaucoup sont décédées et il doit en rester une douzaine)mais 1% réparti sur douze ça fait pas mal! D’autre par depuis 2004 les infrastuctures CCAS EDF ne sont plus seulement réservées au personnel edf mais aussi a toute la filière énergie dont Suez, Eolia,Cofathec …etc n’oubliez pas de les descendre eux aussi! ha oui beaucoup de centres sont mis a dispo d’association hors saison pour réduire les côuts de fonctionnements eux aussi faut les crucifier ça leur fera plaisir
SCANDALEUSES INEGALITEES DANS CE BEAU PAYS OU CERTAINS SE GAVENT ET LES AUTRES GALERENT DANS LA PRECARITEE
IL A ETE ANNONCE A UNE EPOQUE
EGALITE FRATERNITEE ETC ETC ETC….
autre temp autres moeurs,personellement j’ai travaiilé a CDF(charbonnages) je ne paye pas mon logement,pas mon charbon(6tonnes par an)pas d’électricité(centrale a charbon a proximité)pas de médecin,pas de dentiste, pas de lunettes (tout pris en charge par ssm)bus gratuit pour aller au boulot et retour plus des économat pour la nourriture!J’ai été mis a la retraite a 47ans par la force des choses(les mines ont fermé)et je touche ma retraite a 100%(grâce au pacte charbonnier) et pourtant ont n’a jamais subi d’attaque comme vous le faites avec EDF ou GDF qui n’ont pratiquement rien comme avantages par rapport a nous! J’ai plutôt l’impression d’une fronde dirigée par les média et une certaine population aigrie qui ne trouveront jamais satisfaction quelque soit l’issue.
il me semble avoir entendu que le 1% des factures EDF prélevées pour le comité d’entreprise EDF peut ne pas être payé par le particulier. Est-ce exact? Si oui, pourquoi n’en parle-t-on pas?
5 RUE ANDRE MESSAGER ROYAN…..ce que vous ne précisez pas, c’est que ce 1%
ne figure même pas sur les facturations d’ EDF;…… ce 1% a été créé par le dépu-té communiste MARCEL PAUL , en 1946. A l »époque où il fallait tout reconstruire, celà s’expliquait et l »on manquait de main d’œuvre qualifiée. Aujourd’hui, ce prélèvement qui représente des sommes considérables est éxonéré d’impôt sur le revenu et ne paie pas de CSG.. Merci , quand même ,et tout cela sans aucun contrôle qui tienne !a route !!!!