Il ne faut jamais vendre la peau de l’ours…
Or, telle est en substance la question que pose Jean LASSALLE, Député des Pyrénées-Atlantiques, connu pour être un ardent défenseur de son territoire. Après les délocalisations, le parlementaire béarnais s’intéresse aujourd’hui aux coûts engendrés par la réintroduction d’ours slovènes dans les Pyrénées. Il vient de déposer, à cet effet, une proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête visant à faire la lumière sur la chaîne de décision ayant abouti à la réintroduction en 2006 de quatre ours dans les Pyrénées et à évaluer le coût et l’efficacité des dispositifs engagés par les pouvoirs publics et les associations de protection de la nature en faveur de l’ours depuis quarante ans. Les téléspectateurs français ont encore en mémoire les images des premiers lâchers d’ours intervenus les 25 et 28 avril dernier sous escorte de plus de 300 gendarmes et militaires. Comme ils se souviennent de la fin tragique de l’un d’entre eux. Tout ça pour ça, disent sans doute certains. Et tout ça pour combien, peuvent aussi dire les autres. Au-delà du coût du « Plan de restauration et de conservation de l’ours brun dans les Pyrénées françaises 2006 – 2009 » élaboré et mis en œuvre par le Ministère de l’Ecologie, il n’est certainement pas inutile d’établir le rapport coût/efficacité des actions engagées pour la sauvegarde de l’ours, depuis des décennies, par une kyrielle d’associations dont les ressources proviennent exclusivement des fonds publics. Cet objectif de transparence est précisément celui poursuivi par cette initiative parlementaire. Alors, contribuables, intéressez-vous à l’ours avant qu’il ne s’intéresse trop à vous !
Je suis tout à fait d’accord avec cette initiative de Jean Lassalle. Dommage que nous n’ayons pas le même Député dans les Hautes Pyrénées.
tout à fait contre cette initiative.
au titre de l’écologie le député lassalle devrait s’occuper , et la ministre avec lui ,de ces faux médicaments qui font passer de vie à trépas , malgré la mention « respecter la dose prescrite » parfaitement hypocrite
savoir que les labos dissimulent leurs essais cliniques ayant abouti à des désastres (voir médicaments précipitamment retirés , ceux qui se voient refuser l’AMM) , Bayer venant de se faire épingler par la FDA
ainsi l’AMM est elle accordée avec légèreté : les gens de l’afssaps sont ils compétents ? sont ils complices ?
et le clientélisme du ministre aux déremboursements partiels : suivant quelle logique ?
savoir que ni le ministre de l’écologie ni les DDASS ni « les fraudes » ne sont compétentes en matière de remèdes , voir les dérives …..et les victimes innocentes qui en découlent
aucun expert ès médecines naturelles à l’académie de médecine comme au conseil de l’ordre des médecins…qu’en est-il à l’afssaps ? c’est ça la république modèle…..
Il va de soi, bien entendu, que le porte-monnaie du contribuable est plus important que la protection de l’environnement (peut-être serait-il temps d’ailleurs de remplacer dans la constitution française la « charte de l’environnement » par la « charte du contribuable »). Peu importe la qualité de l’environnement et du cadre de vie, pourvu que les contribuables aient suffisamment sur leur compte en banque…
Cela dit, les interrogations de M. Lassalle sur l’efficacité de la réintroduction de l’ours sont légitimes : une enquête s’avère nécessaire, qui devrait permettre notamment d’apprécier l’incidence du comportement de certain élu (M. Lassalle), qui a soutene un chasseur-délinquant-tueur d’ours, sur ladite efficacité.
Quant à la « kyrielle d’associations dont les ressources proviennent exclusivement (sic) des fonds publics », la rhétorique de M. Lassalle a été un peu trop attivement reprise dans cette article, puisque les subventions aux associations de protection de l’environnement sont aujourd’hui quasiment inexistantes, à part certains financements spécifiquement comme les aides aux emplois-jeunes. Cela en dit long sur la fiabilité des informations diffusées par les Contribuables associés et ne peut, assurément, qu’en augmenter la crédibilité…